Lancé par l’ISG pendant le premier confinement, le projet Planète Solidaire est parvenu à mobiliser au printemps 2020 plus de 1 000 étudiants et 100 encadrants afin d’aider près de 200 TPE, associations et commerçants à maintenir le lien avec leurs clients et poursuivre leur activité. Désormais, pour sa deuxième édition lancée officiellement ce 8 mars , l’initiative pourra également compter sur le soutien des étudiants de l’EPITA qui, au même titre que ceux de l’ESME Sudria, ont voulu rejoindre ce mouvement d’entraide aux côtés de leurs homologues de l’ISG !
En 2021, conscients qu’étudier en école de commerce ou d’ingénieur ce n’est pas seulement suivre des cours, mais aussi agir sur le monde, trois écoles du Groupe IONIS, l’ISG, l’EPITA et l’ESME Sudria mobilisent à nouveau leurs étudiants plusieurs mois pour s’engager bénévolement au service de l’économie locale, sur quatre secteurs particulièrement touchés par la crise : le tourisme, la restauration, la culture, les transports.
Différentes missions sont ainsi proposées selon les besoins des organisations aidées, par exemple :
- la réalisation d’un audit stratégique de positionnement
- l’identification de nouvelles clientèles
- l’amélioration de la visibilité de la marque sur les canaux digitaux par la création de sites web ou de dispositifs de click & collect
- l’imagination de nouvelles offres permettant d’optimiser les ressources
- le développement d’applications mobiles, …
Si vous souhaitez suivre des étudiants durant leur mission, indiquez-nous vos souhaits et nous vous mettrons en contact avec des groupes.
Et du côté de l’EPITA ?
Pour cette nouvelle édition de Planète Solidaire, les entreprises partenaires pourront donc bénéficier de l’expertise de l’EPITA, via l’engagement des étudiants en Majeure de spécialisation et notamment ceux de la Majeure GITM. Cette dernière occupe une place centrale au sein du dispositif avec 43 étudiants de 4e année mobilisés comme chefs de projet pour de nombreux partenaires ou comme référents techniques, certains d’entre eux participant même à la mise en place de l’opération ainsi que la coordination des actions menées avec les autres écoles. C’est le cas de Mai-Linh Lannes, Maya Hannachi et Vincent Longeaux, tous membres de la promotion 2022 de GITM à l’EPITA Paris. Mai-Linh occupe ainsi le poste de chef de projet, tandis que Maya l’épaule en tant qu’ajointe et que Vincent chapeaute l’aspect communication. Un parfait avant-goût de ce qui les attend potentiellement dans le monde professionnel.
Planète Solidaire : un plus pour les entreprises comme les étudiants
« C’est un projet qui a du sens, avec des personnes en face de moi qui ont des envies, des besoins, explique Maya. Ce qui m’intéresse beaucoup, c’est de pouvoir justement aider ces personnes à définir cela avec elles et déblayer des objectifs à atteindre. Aussi, Planète Solidaire me force à sortir de ma zone de confort, à rencontrer énormément de gens. En fait, cela me permet d’apprendre des choses que je n’aurais pu apprendre autrement. »
Une vision que partage Mai-Linh : « En travaillant sur un projet concret, on va pouvoir monter en compétences très rapidement, sur la gestion de projet, la négociation, la prise de décision ou encore le fait de prendre ses responsabilités. Bref, des compétences que l’on mettrait plus de temps à acquérir en entreprise ! Et d’un point de vue personnel, étant une personne de nature plutôt discrète, je pense que Planète Solidaire me permettra aussi de me développer sur cet aspect-là. »
Quant à Vincent, il avoue que l’aspect challengeant de l’initiative a aussi pesé dans la balance. « Je voulais vraiment mettre les mains dans le cambouis, en profiter pour aller vraiment sur le terrain en parallèle de nos cours, assène cet ancien capitaine d’équipe de rugby, prêt à tout donner pour le collectif. Le fait de se voir proposer un projet si gros, c’était forcément du pain béni pour moi et j’ai décidé de foncer. Cela va aussi me permettre de changer ma vision de l’apprentissage de notre spécialisation. C’est une approche très intéressante ! »
Bien décidés à se retrousser les manches et à relever des défis passionnants, Maya, Mai-Linh, Vincent et les autres EPITéens n’espèrent qu’une chose : redonner le sourire à des entreprises peu épargnées jusqu’à présent par la crise sanitaire. Affaire à suivre d’ici quelques semaines !
GITM, la Majeure « consulting & innovation » de l’EPITA
Si les étudiants de GITM assument une grande partie de la gestion du projet Planète Solidaire, ce n’est pas un hasard. En effet, en tant que Majeure orientée « consulting & innovation », GITM place au cœur de sa pédagogie la prise d’initiative, l’acquisition de compétences via la pratique et une approche globale de l’accompagnement des entreprises. « Rares sont aujourd’hui les demandes de conseil focalisées sur une seule dimension : voilà pourquoi notre objectif est de former des consultants tout-terrain dans la complexité », explique Michel Sasson, responsable de la Majeure.
Fonctionnant notamment à travers des ateliers (une heure de cours est toujours suivie de deux heures de mise en pratique) et une organisation en tribus, la Majeure met ainsi en place un référentiel de compétences permettant à l’étudiant de savoir en permanence ce qu’il maîtrise et ce qu’il doit chercher à acquérir, tout en l’obligeant à penser son idéal de carrière en rapport avec ses propres aspirations de citoyen comme de professionnel. « Chaque étudiant doit être capable à tout moment de pouvoir dire “ça, je sais le faire vraiment, un peu ou pas encore” et de mener une réflexion sur ses ambitions pour, dans 10-20 ans, continuer à prendre du plaisir dans son travail – nous concevons vraiment l’éthique comme une boussole dans cet univers mouvant qu’est celui de l’innovation. »
De ce fait, les entités faisant appel à Planète Solidaire savent qu’elles peuvent s’appuyer sur des étudiants compétents et formés à l’art de l’observation et de l’analyse. « Et si les profils sont très différents – certains sont très axés technologies, d’autres plus intéressés par la gestion de projet –, ils partagent une même curiosité pour le monde extérieur, poursuit Michel Sasson. Ils ont cette capacité à pouvoir se jeter dans le vide, ce qui est une compétence encore trop rare chez les ingénieurs, car leur réalité se construit sur le terrain, au contact des autres. Ainsi, plutôt que de vouloir à tout prix faire passer en force un outil technologique dans une entreprise, ils vont penser l’innovation en cherchant d’abord à comprendre la situation à laquelle est confronté le client. » Une autre façon de concevoir le conseil IT !