Édito – Les rêves ne prennent pas de vacances

Pour ce dernier numéro avant la pause estivale, nous vous emmenons à la découverte d’étudiants du Groupe qui ont décidé de poursuivre une carrière de sportifs de haut niveau en parallèle de leurs études. Un choix ambitieux qui demande une organisation millimétrée mais leur permet de poursuivre leur rêve tout en s’orientant vers un avenir professionnel passionnant. Comme Charlotte et Laura Tremble (IPSA promo 2025), les deux étoiles de la natation synchronisée qui vont représenter la France en duo aux Jeux olympiques de Tokyo de cet été, avec une belle chance de médaille : « Nous répétons souvent que nous avons deux rêves : devenir ingénieures aéronautiques et faire les JO ! Si nous sommes concentrées sur les Jeux, ce n’est pas pour autant que l’on va abandonner notre autre rêve. » Deux objectifs que les sœurs peuvent mener de front grâce à leur école : « Sans l’IPSA, on ne pourrait faire tout ce qu’on fait. L’école nous permet d’aménager nos études pour pourvoir poursuivre notre carrière. C’est vraiment un rêve et l’école nous permet de ne pas avoir à choisir entre le sport et les études – ce qui nous a toujours tenu à cœur. »

Pour finir cette année, qui – nous l’espérons – marquera le retour à une vie (presque) normale, nous avons donné la parole à Cyrielle Hariel, pour finir sur une touche d’optimisme malgré un contexte incertain. Dans son travail, la journaliste cherche à faire le pont entre durabilité et économie en s’appuyant sur le « rôle politique » joué désormais par les entreprises auprès des citoyens de plus en plus exigeants, « un rôle que l’État n’a pas pris, en termes d’engagements ». Si certains dénoncent là une forme de greenwashing ou une simple posture, Cyrielle Hariel y voit au contraire « des opportunités à saisir » pour construire un monde meilleur, signe que les entreprises « se transforment d’elles-mêmes et transforment le libéralisme ». L’invitée du Grand Entretien en profite aussi pour mettre en garde celles qui seraient tentées de ne pas prendre le train en marche, estimant que ces sociétés finiront par perdre « beaucoup en réputation ». Quant aux sceptiques qui pensent que nous sommes impuissants, elle rappelle que les citoyens ont « le pouvoir des consommateurs ».

Si la consommation est une arme pour le changement, elle n’est heureusement pas la seule.

Si la consommation est une arme pour le changement, elle n’est heureusement pas la seule. La solidarité est également là pour ne pas se satisfaire de l’existant et réduire « l’écart social qui peut exister en France ». Pendant le premier confinement, découvrant que de nombreux élèves et étudiants de son agglomération n’avaient pas d’ordinateur, Imene Alaouchiche (Ionis-STM promo 2009) et son mari ont créé Action Numérique Solidaire. Cette association collecte, répare et redistribue du matériel informatique à des familles de l’Essonne qui ne possèdent aucun équipement. En quelques mois, avec une vingtaine de bénévoles, elle a fourni plus de 350 machines. Une histoire à la fois belle et tragique qui rappelle qu’en 2021, tout le monde n’a pas encore l’occasion d’embrasser la fameuse révolution numérique. Et qu’on ne peut poursuivre son bonheur seul dans son coin sans tendre la main à son voisin.

En attendant de vous retrouver dès le mois de septembre, le IONIS Mag vous souhaite un bel été et, surtout, encore beaucoup de rêves à réaliser.

À très vite et prenez soin de vous.

Bonne lecture !

Marc Drillech, directeur-général de IONIS Education Group

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