COP2 Étudiante : l’EPITA, l’IPSA et Sup’Biotech s’engagent en faveur de la transition écologique

L’EPITA, l’IPSA et Sup’Biotech font partie des signataires de l’accord de Grenoble ratifié à la suite de la COP2 Étudiante qui s’est déroulée les 10 et 11 avril 2021. Celui-ci propose 180 mesures autour de de la réduction de l’impact environnemental et la sensibilisation des étudiants aux bonnes pratiques afin d’accélérer la transition écologique dans les établissements français de l’enseignement supérieur. L’EPITA a signé l’accord le 21 avril, soit la veille du Jour de la Terre, tandis que l’IPSA s’est prêté au même exercice le 4 mai, date de l’adoption de la Loi Climat par l’Assemblée nationale. Tout un symbole !

Initiée par des étudiants pour renforcer les actions des établissements de l’enseignement supérieur de France en faveur de la transition écologique, la COP2 Étudiante s’est achevée en avril dernier à Grenoble avec la publication d’un Livre Blanc et, surtout, la rédaction d’un accord, « l’accord de Grenoble », capitalisant les propositions des écoles et universités participantes. Cet accord devait alors être signé par les différents établissements dans les semaines ou mois suivant la clôture de l’événement. Ce fut le cas de Sup’Biotech, comme de l’EPITA qui a signé l’accord le 21 avril, soit la veille du Jour de la Terre. Mais aussi de l’IPSA, fortement impliqué dans la COP2 Étudiante, depuis plusieurs mois, l’école d’ingénieurs fait ainsi partie des signataires. Associé à plus d’une centaine de mesures concrètes, cet engagement de l’IPSA témoigne de sa volonté de réduire son impact environnemental et de sensibiliser ses futurs ingénieurs aux bonnes pratiques écologiques.

Joël Courtois, directeur général de l’EPITA, avec Saliha Hadj Akli, responsable qualité, RSE et plan vert de l’école

Avant même l’accord de Grenoble, l’IPSA était déjà engagé sur les aspects sociaux et environnementaux depuis quelques années avec notamment la nomination depuis novembre 2017 d’Anya Soriya, enseignante-chercheuse et responsable développement durable de l’IPSA, l’adoption d’une stratégie de prise en compte du développement durable ou encore et la mise en place d’un plan d’actions Plan Vert. C’est d’ailleurs sur la proposition d’Anya Soriya que l’IPSA a tout de suite répondu présent à l’appel des organisateurs de la COP2 Étudiante. « Prendre part à cette COP2 Étudiante était très important pour nous car cela faisait directement écho à la raison d’être de l’école, explique Stéphane Roberdet, co-coordinateur du projet en qualité de directeur associé de l’IPSA en charge de la formation. En effet, pour former des ingénieurs reconnus, il est impératif de faire évoluer notre formation afin d’accompagner la transformation à venir de toute l’industrie aéronautique, mais aussi de toutes les mobilités (ferroviaires, automobiles…). Pour accélérer ce qu’on appelle la transition socio-écologique, il y a une réelle nécessité d’allier une formation d’ingénieur à la protection de l’environnement et aux enjeux du développement durable. Et cette COP2 Étudiante était un bon moyen de le rappeler et de donner une très belle opportunité de renforcer encore nos engagements. »

Les équipes de l’IPSA étaient prêtes à relever le défi !

Dès le mois de janvier, une importante délégation de l’IPSA s’activait déjà en vue de la COP2 Étudiante prévue les 10 et 11 avril 2021 à Grenoble. Elle se réunissait une fois par semaine pour avancer sur le sujet et imaginer les nombreuses propositions à soumettre pour la rédaction du Livre Blanc ainsi que la formalisation de l’accord final. Un travail de titan qui n’a pas fait peur aux IPSAliens. « Nous n’avons pas eu de mal à mobiliser des étudiants même si le fait de s’impliquer dans la COP2 Étudiante n’avait rien d’anodin, souligne Stéphane Roberdet. Le rôle d’un étudiant dans ce processus était alors d’organiser la conduite d’un groupe de travail composé de douze personnes (quatre étudiants, quatre enseignants-chercheurs et quatre « institutionnels » de l’école) pour plancher sur des axes d’études afin de formuler des propositions concrètes et ensuite endosser le costume d’ambassadeur de l’école en avril à l’occasion de la COP2 Étudiante, en présence de personnalités importantes à l’image du scientifique Jean Jouzel qui participe au GIEC sous l’égide de l’ONU ! » Après avoir reçu une vingtaine de candidatures, l’école choisira au final de nommer deux ambassadeurs – Ali Kajeiou et Victoria Lechowski, respectivement en 5e et 4e années – et d’établir deux groupes de travail, là où la grande majorité des établissements participants n’en ont proposé qu’un seul. « C’était une participation assez exceptionnelle et les étudiants ont d’ailleurs reçu les félicitations des organisateurs de la COP2 Étudiante sur place », se réjouit Stéphane Roberdet.

COP2 Étudiante : l’IPSA signe l'accord de Grenoble et s’engage avec près de 130 mesures en faveur de la transition socio-écologique
Victoria Lechowski, Stéphane Roberdet, Anya Soriya, Francis Pollet, directeur général de l’IPSA et Ali Kajeiou

Près de 130 mesures sélectionnées !

Développé grâce aux réflexions menées par les groupes de travail venant des quatre coins de la France, l’accord de Grenoble propose ainsi 180 mesures réparties en une dizaine d’axes de travail, allant de la sensibilisation des apprenants à l’adaptation des enseignements en passant par la garantie d’une politique humaine et sociale au sein de la structure. « Une vingtaine des mesures présentes sont directement issues de nos travaux – nous en avions formulé plus d’une cinquantaine », confie d’ailleurs Stéphane Roberdet, heureux du chemin parcouru. Une fois l’accord établi, chaque établissement signataire était libre de « cocher » les mesures pour lesquelles il s’était déjà engagé ou celles qu’il comptait justement appliquer prochainement. Du côté de l’IPSA, ce ne sont pas moins de 130 mesures qui ont été sélectionnées. « Évidemment, certaines mesures n’entraient pas dans la vocation d’une école d’ingénieurs aéronautiques comme la nôtre, comme le fait de développer un cursus dédié au développement durable, et d’autres étaient déjà mises en place chez nous depuis longtemps, note Stéphane Roberdet. Cette COP2 Étudiante nous a surtout permis de réfléchir et, bien entendu, d’oser aller plus loin, avec des actions encore plus ambitieuses et précises ! »

Officialisé le 4 mai, « soit le jour de l’adoption de la Loi Climat par l’Assemblée nationale », la signature de l’accord par l’IPSA voit notamment l’école s’engager à développer des partenariats avec des acteurs responsables ou encore accentuer la recherche dans l’effort de transition socio-écologique. Pour renforcer ses nombreux enseignements déjà spécifiquement orientés autour de ces enjeux, l’école va aussi s’atteler à la création de plusieurs modules interdisciplinaires, comme par exemple plusieurs ateliers inter-promotions faisant suite à la « Fresque du Climat » organisée pour la première fois à l’IPSA Paris et l’IPSA Toulouse pour les étudiants de 1re année au mois de février 2021, après un report dû à la pandémie Covid-19. Un programme plus que fédérateur pour un combat qui, faut-il le rappeler, concerne tout le monde.

Envie d’en savoir plus sur l’engagement de l’IPSA ? Consultez l’accord de la COP2 Étudiante signé par l’école !

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