Dossier #47

L’international de A à Z

Et si on partait en voyage ? Pour ce premier numéro de l’année, nous vous emmenons à la découverte des expériences aux quatre coins du monde vécues par nos étudiants, diplômés ou Anciens. Pour préparer au mieux leur future vie professionnelle, la plupart des écoles du Groupe IONIS proposent aux étudiants, pendant leur cursus, de vivre une telle expérience à l’étranger. Si pour l’essentiel d’entre eux, il s’agit il s’agit d’un semestre d’échange dans l’un des très nombreux établissements partenaires de nos écoles, certains prolongent l’expérience par un stage, voire s’expatrient définitivement. À parcourir leurs témoignages, ces aventures à l’étranger restent parmi les plus marquantes de leur vie. Retours d’expériences.

Plus de 350 accords internationaux

Parce qu’on n’imagine pas demain de la même façon que l’on vive à Shanghai, New York, Lima, Pretoria, Tokyo, Moscou, Londres ou Bucarest, l’ouverture à l’international est fondamentale pour donner aux étudiants l’envie d’aller toujours plus loin et de prendre en main leur avenir. Au sein du Groupe IONIS, cette appétence pour le voyage et la découverte du monde se cultive via des expériences sur les six continents, des campus multiculturels en France et ailleurs, des semaines thématiques ou encore un important réseau de partenaires, fort de plus de 350 accords internationaux. Autant de promesses de ne pas vivre un cursus ethnocentré et une formule idéale pour embrasser une vie professionnelle qui ne le sera probablement pas.

Bienvenue en France

Si l’expérience internationale est devenue un passage obligé dans la plupart des formations supérieures, cela ne se limite pas qu’à la France. Ainsi, chaque année, les campus du Groupe IONIS et ses écoles accueillent des centaines d’étudiants, qui constituent une précieuse source d’enrichissement culturel. L’ISG accueille ainsi plus de 90 nationalités sur ses campus. L’IPSA a, quant à lui, obtenu le label Bienvenue en France : instauré en 2019 par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ce titre est attribué aux écoles reconnues pour la qualité de leur accueil des étudiants internationaux. L’IPSA l’a décroché en 2020, pour quatre ans avec une note de 2 étoiles. Afin d’optimiser l’intégration linguistique et culturelle de ses étudiants internationaux venus de 40 pays différents, l’EPITA propose, de son côté et depuis 2010, un enseignement Français Langue Étrangère (FLE). Le centre FLE de l’école a reçu la note maximale dans chacun des cinq critères évalués (accueil des étudiants, qualité des enseignants et des cours proposés, des locaux et de la gestion de l’école).

Sans mes colocataires, je serais passée à côté de moments inoubliables

J’ai choisi de partir faire mon semestre international à Budapest, au sein de la Corvinus University of Budapest, explique Audrey Karras (ISEG promo 2021) Tout d’abord, la Hongrie est un pays que je n’avais jamais eu l’occasion de visiter ; comme tous les pays autours également ! Ce qui m’a donc permis de découvrir de nouveaux endroits et une nouvelle culture. J’ai été impressionnée par la beauté de l’école. On croirait rentrer à Poudlard ! Les cours étaient plutôt intéressants. Nous avons ainsi pu découvrir de nouvelles matières comme la négociation ou le tourisme. Pour ceux qui souhaiteraient partir à Budapest pour leur échange à l’international, je leur conseille vraiment de s’imprégner de la ville et de la culture ; de sortir découvrir les ‘Ruin Bars’. Et surtout de vivre cette expérience en colocation ! Car sans mes colocataires je serais passée à côté de moments inoubliables.

Des doubles diplômes prestigieux

États-Unis, Australie, Brésil, Russie, Angleterre, Taiwan, Allemagne, Finlande… Chaque année, les services des relations internationales des écoles du Groupe IONIS signent de nouveaux accords à travers le monde pour permettre aux étudiants d’ajouter une corde à leur arc de compétences en suivant un cursus spécialisé et diplômant dans une université partenaire à l’étranger. Ces doubles diplômes internationaux, attribués par des établissements prestigieux, représentent de belles opportunités pour grandir encore davantage et des atouts supplémentaires sur le marché du travail.

S’évader et (se) découvrir

Ce semestre à l’étranger m’a permis de prendre l’avion pour la première fois et de me rendre sur un autre continent, explique Antoine Retho (Sup’Biotech promotion 2020) parti en Afrique du Sud à la Nelson Mandela Metropolitan University. J’ai également pu faire la connaissance de nombreux autres étudiants internationaux et locaux. Au cours de mon séjour en Afrique du Sud, j’ai réalisé de nombreux voyages à travers tout le pays. J’ai découvert une culture totalement différente de la France. J’ai également pu admirer la beauté de la faune et la flore locale. J’ai dégusté de nombreux plats locaux comme la viande d’autruche, de springbok ou de kudu. J’ai testé de nombreuses activités telles que le snorkeling. J’ai également vécu quelques aventures extraordinaires, comme celle où j’ai eu l’occasion de toucher un guépard ou un éléphant ou lors de ma plongée avec les baleines et les otaries. Ce semestre a également été très enrichissant sur le plan humain, en particulier par la prise de conscience des difficultés liées à l’apartheid et à la pauvreté d’une grande partie de la population

Foncez, car c’est une formidable opportunité

J’ai choisi de partir étudier à Berkeley – États-Unis – parce que c’était, pour moi, une opportunité qui ne se présenterait qu’une seule fois dans ma vie. Partir étudier à l’étranger, c’est découvrir de nouvelles cultures, rencontrer de nouvelles personnes mais aussi pouvoir étudier le marketing digital au sein de la Bay Area aka la Silicon Valley et ses alentours. C’était vraiment intéressant professionnellement et valorisant pour mon parcours scolaire. Je n’ai pas un seul meilleur souvenir. Il s’agit plutôt de l’expérience, au global, que j’ai pu vivre là-bas. Notamment le fait de pouvoir rencontrer des personnes locales ou comme nous en échange universitaire ; personnes avec qui je suis d’ailleurs toujours contact aujourd’hui. Je vous conseille vivement de partir ! Foncez, car c’est une formidable opportunité, une expérience enrichissante à tous les niveaux. Vivre à l’étranger, être loin de sa famille, de ses proches, cela force à se challenger et à sortir de sa zone de confort, de découvrir une nouvelle partie de soi…

Une formidable expérience qui vous fera grandir

Emma Borromini (ISEG promo 2020)

J’ai choisi d’effectuer ce semestre international à Dublin, car l’Irlande est un pays que j’apprécie et que je souhaitais découvrir. De plus, l’établissement d’accueil, la Dublin Business School, est une université reconnue qui me permettait d’obtenir un double diplôme. De plus, étant la seule étudiante de Toulouse à partir, je n’ai pas voulu partir trop loin de chez moi. Dublin était un bon compromis. Je savais que le cursus à Dublin serait différent de celui à Toulouse. Mon diplôme sera reconnu à l’international et cette expérience me donne une véritable plus-value sur le CV, car elle est la preuve d’un certain niveau en anglais. Mon conseil pour ceux qui souhaitent partir à leur tour, c’est de ne pas hésiter. C’est une formidable expérience qui vous fera grandir. Vous deviendrez indépendants et vous n’en retiendrez que du positif !

Une expérience hors du commun

Outre les agréables moments passés à l’étranger, le semestre international peut totalement changer sa vie professionnelle, comme ce fut le cas pour Ismail Landoulsi (ISG promo 2020).

En 4e année, je suis allé en échange universitaire à Mexico City au Tecnológico de Monterrey. J'ai choisi cette université parce que c'était l'université numéro 1 du pays sur le classement des top 500 universités ! Mon échange m’a apporté à plusieurs niveaux. Sur le plan personnel, j'ai vraiment appris énormément de choses via la culture mexicaine, hispanique et latino-américaine. Et sur le plan professionnel, grâce à mon échange, en rentrant à Paris, j'ai monté mon entreprise qui s'appelle MySmartExchange, une société spécialisée dans l'accueil et l'amélioration de l'expérience des étudiants étrangers en France.

Les IONIS Summer School

Chaque été, les IONIS Summer Schools proposent aux étudiants étrangers un programme intensif pour parfaire leurs connaissances et travailler sur un projet innovant. Dispensées en anglais par les enseignants et les chercheurs des écoles, elles abordent un grand nombre de thématiques passionnantes, de l’intelligence artificielle au développement de jeux vidéo, en passant par l’exploration spatiale, la cosmétologie, les objets connectés, les biotechnologies ou encore la conception de robots. En plus des cours et ateliers, ces dispositifs emmènent aussi les étudiants à la découverte du pays hôte, avec une initiation au français, des visites d’entreprises et de nombreuses activités culturelles et festives (monuments, parcs, musées, cocktails…).

La nourriture est 'jinja masisseo’ !

Marielle Chun (ISG promo 2021) a passé son semestre international à l’Université de Konkuk à Séoul en Corée du Sud.

Étudier à l’étranger, c’est vraiment une expérience à vivre. Même si cette année était assez particulière à cause du coronavirus, cela ne m’a pas empêchée d’apprendre la langue coréenne et de travailler avec des étudiants étrangers sur différents projets. C’est une culture à la fois enrichissante et fascinante. On y retrouve le côté traditionnel, mais aussi très moderne et très avancé, au niveau technologique, que ce soit avec la 5G présente dans tout le pays ou des buildings très impressionnants. Sans parler de la nourriture ‘jinja masisseo’ [extrêmement délicieuse] ! Son semestre en un mot ? « Incroyable ».

Partir à des milliers de km

Pour leur semestre à l’international, Corentin Ourvoy et Apolline Wasik (EPITA promo 2022) ont mis le cap vers la Thaïlande pour étudier à la Chulalongkorn University de Bangkok.

« Ce voyage a été ma première fois en Thaïlande et en Asie, explique Corentin. Pour moi, le choix de la Thaïlande s’est fait pour être justement le plus dépaysé possible par rapport à la France et pour découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles personnes. Évidemment, l’EPITA proposait d’autres destinations intéressantes, comme l’Inde, la Corée du Sud ou encore l’Afrique du Sud, mais j’ai préféré celle-ci. » « Je ne voulais pas aller en Thaïlande pour simplement découvrir un pays, mais pour rencontrer des gens, m’intégrer à la population et, finalement, vivre comme un Thaïlandais pendant six mois, poursuit Apolline. C’était une chance unique que je ne voulais pas louper : je ne souhaitais pas vivre cette expérience comme un touriste lambda. » Un voyage qui leur a permis de « profiter et d’apprendre des autres » !

« On apprend énormément sur un court Iaps de temps »

Hélène Kaing (ESME Sudria promo 2021) a effectué son semestre international aux États-Unis à l’University of California San Diego (UCSD).

J’ai choisi d’effectuer mon semestre international à UCSD car c’était une opportunité en or : cette université figure parmi les meilleures au monde, à la 15e place plus exactement ! Les cours requièrent beaucoup de travail et il faut prendre le rythme de dès le début pour ne pas être perdu... mais cela vaut le coup. On se sent vraiment progresser et on apprend énormément sur un court laps de temps. Le nombre d’heures de cours laisse du temps pour profiter d’un cadre de vie idyllique : propreté de la ville, pas de stress, nombreuses plages, beau temps et température idéale quotidiennement, etc.

« Nous avons dormi sur la Grande Muraille »

Certaines expériences à l’étranger permettent de vivre des moments inoubliables. Comme ce fut le cas pour Thibault Lempereur (EPITA promo 2022), parti en Chine, au Beijing Institute of Technology.

Nous profitions régulièrement du moindre moment de temps libre pour partir visiter un monument – comme la Cité interdite, le Temple du Ciel… – ou découvrir un autre quartier. Régulièrement, nous sortions aussi le soir entre étudiants, dans les quartiers plus animés. L’avantage de Pékin est que l’on peut aussi s’y amuser à moindre coût et que les étrangers sont très bien accueillis ! » Son meilleur souvenir ? « Notre randonnée dans les rizières ! Nous avions prévu un séjour où nous nous rendions de village en village, pour dormir dans des auberges… Une expérience vraiment inoubliable. Avant cela, je n’étais jamais parti avec mon sac à dos sur les épaules pour enchaîner un tel parcours. Traverser une rizière, marcher plusieurs heures, arriver dans un petit village et y passer la nuit, c’est très dépaysant. C’est le voyage que j’ai le plus apprécié faire en Chine même si nous avons aussi pu visiter Shanghai ou encore Xi’an, où se trouve la célèbre armée de terre cuite. Nous avons même dormi une nuit sur la Grande Muraille ! Ce n’est pas forcément autorisé, mais nous avons pu nous organiser grâce au proche d’un ami. Ce dernier vivant à Pékin et parlant couramment la langue, il a pu nous permettre ce moment unique.

« N’ayez pas peur de l’inconnu »

Dans le cadre de son Bachelor Luxe, Mode et Design à Nantes, Temehani Hue (ISEFAC Bachelor promo 2018) est partie à Tahiti pour y effectuer un stage dans un hôtel de luxe, en tant qu’assistante responsable commercial-événementiel.

J’ai rencontré beaucoup de personnes pendant ces 6 mois de stage et je m’y suis épanouie. Ce secteur s’est révélé être ma destinée. Allez au bout de vos rêves, foncez, ne doutez pas de vous. La confiance en soi débute comme cela ! N’ayez pas peur de l’inconnu et partez découvrir de nouvelles personnes, de nouvelles cultures et de nouveaux modes de
vie !

« Sortir de l’ordinaire, apprendre à faire place aux diverses opportunités et aux imprévus »

Albane de la Tour et Maud Suné (Ionis-STM promo 2018) sont parties un mois en Asie. Au programme : Birmanie, Thaïlande, Laos et Cambodge.

Nous avons vécu au jour le jour. Cette expérience nous a permis de sortir de l’ordinaire, d’apprendre à faire place aux diverses opportunités et aux imprévus, ainsi que de rencontrer des personnes ayant beaucoup à nous transmettre. Cela nous a aidées à nous recentrer sur les choses importantes de la vie et à nous découvrir nous-mêmes. Mais surtout, ce voyage nous a donné encore plus envie de voyager !

Découvrir une culture totalement différente et perfectionner son anglais

Meryem Fakhir (ISG Promo 2020) a intégré le Programme Grande École de l’ISG en 3e année. Pendant sa 1re année de Master, elle a effectué un stage de six mois au sein du service financier du Bureau Veritas, au Maroc. Pour sa dernière année de Master, elle est partie en échange à la California State University de Monterey Bay (CSUMB).

Intégrer une université aux États-Unis était l’un de mes plus grands rêves et grâce à l’ISG, j’ai pu le réaliser. En allant à la CSUMB, j’ai pu découvrir la culture californienne, totalement différente, j’ai pu perfectionner mon anglais. J’ai eu la chance de rencontrer des gens incroyables, qui sont aujourd’hui de très bons amis et avec qui je garderai le contact à vie. Si tout cela a été possible, c’est grâce à l’ISG. J’ai choisi cette école pour sa dimension internationale, car c’était l’une des rares écoles en France à proposer une année complète d’échange à l’étranger dans une de ses universités partenaires. Le service international nous a accompagnés du début à la fin de notre échange.

Des réseaux aux quatre coins du monde

Étudiants ou diplômés peuvent à travers les associations d’Anciens de chaque école pour trouver des appuis solides pour un séjour à l’étranger ou une expatriation. Parmi elles, ISG Alumni, qui a vu le jour en 1971, regroupe les 22 000 diplômés de l’école et possède une douzaine de délégations en Europe, en Amérique, en Asie, au Moyen-Orient et différents clubs professionnels. 2AI, l’association des Anciens de l’ISEG, très active en France, possède plusieurs clubs à l’international qui permettent à ses Anciens d’échanger et développer leurs réseaux. Étudiants et diplômés peuvent enfin s’appuyer sur d’autres structures, comme While42, le réseau des cadres en informatique et des ingénieurs français à travers le monde créé par Julien Barbier (Epitech promo 2006).

Une vie de rêve pendant cinq mois

Eléna Wintz (Sup’Biotech promo 2022) peut le confirmer : il y a un avant et un après le semestre international. Elle est partie en Malaysie, à l’Universiti Sains Malaysia (USM).

J’étais très attirée par l’Asie du Sud Est et l’idée de découvrir ce pays me plaisait particulièrement ! Je savais que c’était un pays majoritairement de confession musulmane tout en étant également bercé par la culture bouddhiste chinoise et hindoue. Ce mélange culturel m’intéressait beaucoup, tout comme le climat tropical, le très faible coût de la vie ou encore la possibilité de voyager dans les pays aux alentours ! Si je devais résumer mon semestre, j’évoquerais toutes les rencontres si enrichissantes que j’ai pu faire, les pays magnifiques que j’ai visités, la maturité que j’ai gagnée, les amitiés que j’ai créées… J’ai vécu une vie de rêve pendant ces cinq mois, dans un pays rempli de diversité culturelle, avec un climat tropical et des paysages merveilleux. Cela m’a permis de faire une « pause » sur ma vie en France et de prendre du recul sur qui j’étais et sur ce que je voulais pour ma vie future. J’ai aussi appris à faire des concessions pour pouvoir vivre en communauté en apaisant les tensions éventuelles et vivre sereinement même lorsque je ne partageais pas l’avis de mes camarades. J’ai appris à m’ouvrir aux autres, à écouter et à m’intéresser à leurs différences qui font aussi leur force. J’ai pris goût aux voyages. Je rentre en France avec l’envie de repartir le plus vite possible pour revivre ce type d’aventures et découvrir encore plus le monde qui nous entoure !

S’expatrier

 

Faire carrière à l’étranger est un pari que de plus en plus de diplômés tentent. Comme Anthony Lapenna (Epitech Lyon 2012) qui a passé sa 4e année à l’Université de Québec, à Rimouski au Canada. Une année « utile surtout sur le plan personnel » qu’il a « adorée ».  Après trois années passées en France dans une première expérience comme ingénieur système dans une startup, le virus de voyage le rattrape et il décide de partir à la découverte de la Nouvelle-Zélande. Là-bas, et après quelques allers-retours avec la France, il codéveloppe une boîte à outils open source pour la gestion et le développement d’applications sous Docker. Sa solution va lui permettre de créer sa société, Portainer en 2017. Sur les six derniers mois de 2019, elle a levé près d’1,5 millions de dollars et compte plus de 500 000 utilisateurs à travers le monde !

« The more you know, the less you fear »

Particulièrement intéressé par l'Amérique Latine, j'ai eu la chance de réaliser mon semestre à l'International au sein de l'École d'ingénieurs d'Antioquia, à Medellín en Colombie, explique Charles (IPSA promo 2019). Durant ce semestre d'échange universitaire, j'ai suivi des cours et travaillé sur différents projets en collaboration avec des étudiants locaux, mais aussi des étudiants venant du monde entier. Une partie de mes cours était enseignée en anglais, et l'autre en espagnol, ce qui m'a permis d'améliorer considérablement mes compétences dans ces deux langues, et ce, dans la continuité des enseignements que j'ai reçus lors de mes trois premières années à l'IPSA. En parallèle, ce semestre a été pour moi l'opportunité de découvrir la beauté et la générosité de la culture latine, de rencontrer des personnes formidables, mais surtout, de réaliser l'importance pour un futur ingénieur d'être à l'aise dans un contexte international qui sera assurément le sien lorsqu'il entrera dans le monde professionnel. "The more you know, the less you fear."

Découvrir de nouveaux univers

Marianne Rabette (ESME Sudria promo 2021) est partie en Inde pour son semestre international 2019 à Manipal Academy of Higher Education (MAHE), en Inde.

Le semestre à l’étranger est une opportunité que j’attendais depuis que je suis rentrée à l’ESME Sudria. J’ai choisi l’Inde pour sa diversité culturelle mais aussi pour le bon niveau académique de MAHE. J’étais en recherche de dépaysement et de changement. Je n’ai pas été déçue. L’Inde est un pays magnifique, très coloré et intéressant. Les cours dispensés en anglais m’ont permis de grandement améliorer mon niveau d’anglais mais aussi de prendre une plus grande confiance à l’oral. Ce semestre fut très enrichissant et j’en garderai un souvenir mémorable.

Les voyages d’études

Complémentaires des semestres internationaux, les voyages d’études permettent aux étudiants d’aller à la rencontre d’expatriés et d’entreprises dans les secteurs en lien avec leurs formations. Ponctuées de visites de lieux emblématiques des villes et régions concernées, ces parcours prônent ainsi l’ouverture aux autres cultures tout en s’inscrivant naturellement dans la pédagogie défendue au sein du Groupe IONIS. Plusieurs écoles telles que l’ICS Bégué, XP et l’ISEFAC proposent ces voyages que les étudiants sollicitent de plus en plus.

L’effet Wahou !

Victoire Vallet (Sup’Biotech promo 2022) a réalisé son semestre d’échange au sein du Singapore Institute of Technology.

La puissance et le développement de Singapour m’attiraient particulièrement, tout comme le fait que ce pays reste immergé dans l’authenticité de la culture asiatique. Ce séjour était aussi pour moi l’occasion de découvrir les diverses cultures et religions chinoise, malaise et indienne, toutes regroupées en une seule nation. J’ai également choisi Singapour pour sa végétation luxuriante, son climat équatorial, ses immeubles et installations futuristes, sa grande diversité culinaire et sa position en Asie permettant de voyager aux alentours. Enfin, la langue officielle du pays étant l’anglais, cette destination me permettait la pratiquer quotidiennement, dans n’importe quelle situation ! C’est et cela restera une des expériences les plus enrichissantes qu’il m’a été permis d’accomplir jusqu’à aujourd’hui ! J’ai fait des rencontres exceptionnelles, contemplé des paysages à couper le souffle, découvert des saveurs inconnues et appris énormément sur les différentes coutumes et traditions asiatiques. Singapour est la destination parfaite si l’on recherche un univers cosmopolite, dynamique et moderne ancré dans la culture asiatique. Je n’aurais jamais pensé y découvrir tant de choses dans un espace si petit et pourtant bien rempli. Je n’oublie pas non plus les étudiants et les professeurs qui ont permis de faire de ce semestre un moment extraordinaire.

Des souvenirs XXL

Pierre Blond (Sup’Biotech promo 2023) est actuellement en Finlande, à la Centria University of Applied Sciences :

Je voulais une immersion dans un pays que je ne connaissais pas, avec idéalement le moins possible de Français sur place. Alors quand la Finlande a été proposée par l’école, dans le cadre d’un nouveau programme d’un an permettant en plus l’obtention d’un double diplôme, je n’ai pas hésité. D’autant que ce cursus était beaucoup plus orienté sur l’environnement, un domaine encore nouveau pour moi et que je voulais davantage explorer ». Son meilleur souvenir ? Sa découverte des aurores boréales : « Un responsable des échanges internationaux nous a indiqué un endroit et une heure pour les observer. C’était la première fois de ma vie que j’en voyais ! Je pensais vraiment voir une lumière flamboyante dans le ciel, mais finalement, on se rend vraiment compte des couleurs en photo ! C’était tout de même incroyable et surtout un rêve que j’avais depuis longtemps. J’étais émerveillé.

On en ressort toujours plus riche. Il faut y aller !

Alice Pagnoux (ESME Sudria promo 2020) a conclu ses études par un double diplôme à l’étranger en rejoignant l’université Heriot-Watt d’Édimbourg, en Écosse.

J’étais très inspirée par le semestre à l’international en 3e année. Je suis partie en Chine et cela a été une expérience très enrichissante pour moi. J’ai voulu ensuite repartir à l’international pour une durée plus longue cette fois, pour m’investir dans un pays et en apprendre davantage. J’étais déjà allée à Heriot-Watt auparavant et cette université m’avait beaucoup plu : il y a beaucoup d’aménagements faits pour les étudiants et c’est très agréable d’y étudier. Elle est très bien cotée à l’international, ce qui a ajouté un plus sur mon CV. C’est une expérience très enrichissante qui a été la meilleure année de mon cursus dans sa globalité. Ça m’a apporté beaucoup de choses, tant au niveau social qu’en termes de compétences. J’ai beaucoup progressé et je conseillerais aux étudiants de se lancer sans hésiter ! Ce n’est pas facile car on est loin de sa famille, de ses amis et ses proches et on arrive dans un pays qu’on ne connaît pas. Mais je pense que ça en vaut vraiment la peine. On en ressort toujours plus riche. Il faut y aller !

Sortir de
sa zone de confort

« Sans Epitech, je ne pense pas que je serais aux Etats-Unis aujourd’hui. » En effet, Gaspard van Koningsveld (Epitech promo 2013) n’aime pas trop le changement et si Epitech ne l’avait pas poussé à partir à l’étranger pour sa 4e année, il serait sans doute resté en France. Il n’a finalement pas regretté de sortir de sa zone de confort : « C’était une super expérience qui m’a permis d’avoir l’opportunité de découvrir les entreprises américaines qui sont énormes au niveau informatique. » Après un retour en France pour sa cinquième année, il retente l’aventure aux États-Unis avec son stage de fin d’études. Puis il est embauché en Californie chez Palantir Technologies, où il restera plus de quatre années comme Software Engineer. Une mission qu’il poursuit désormais au siège de Facebook, à Menlo Park, toujours en Californie, depuis plus de deux ans.

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