Du 25 au 29 janvier, l’ISEG Nantes organisait les Digital Days, une semaine mettant à l’honneur l’univers du digital, mais pas uniquement. Cette semaine, spécialement organisée pour les étudiants de 1re année, a permis un retour en présentiel à l’école ; pour certains d’entre eux, après plusieurs mois de distanciel. Durant ces cinq jours, ils ont eu l’occasion d’assister à des conférences, des masterclasses et d’échanger en groupes de manière productive, afin de mieux appréhender le monde qui les entoure.
Un article signé Maéline Chasserio, étudiante de 1re année.
La découverte du métier de Community Manager
Pour commencer la semaine, les étudiants ont eu la chance de découvrir le métier de Community Manager grâce à Axelle Marrot. Elle a notamment partagé son expérience professionnelle et décrit avec plaisir les différentes missions qu’elle est amenée à réaliser. En effet, son métier ne se résume pas uniquement à poster du contenu sur les réseaux sociaux. Cela lui demande une capacité d’adaptation à toute épreuve. Ainsi, les challenges et l’absence de routine font partie de son quotidien. Son conseil pour se préparer au métier : être en veille des nouveautés et ne pas hésiter à innover !
Le digital et le marketing : éthique ou toc ? Une conférence par Cyril Chaudoit
Pour continuer dans cette lancée, les étudiants de 1re année ont pu se plonger dans l’univers du numérique. De la naissance des GAFAM à leur influence sur le monde,Cyril Chaudoit, co-fondateur de Talenco, a partagé et analysé avec nos ISEGiens, l’écosystème digital et ses controverses. Grâce à cette intervention, tous ont bien pu comprendre que le numérique n’est pas tout le temps un avantage. Et qu’il faut accorder beaucoup de nuances à ce sujet. En effet, avec l’omniprésence d’Internet et des réseaux sociaux, il paraît parfois difficile de s’en détacher. Ainsi, il est important de rappeler à nos futurs professionnels les différents risques et dangers de ces outils.
L’activisme digital et entreprenariat avec Rob Spiro
Par la suite, les étudiants ont eu la chance de rencontrer un entrepreneur, designer et product manager américain, afin qu’ils puissent lui poser des questions et en savoir plus sur l’entreprenariat. Notamment, grâce à son expérience, Rob Spiro a pu débriefer sur ce qui l’a poussé à fonder sa propre startup, à l’âge de 21 ans. Aujourd’hui installé à Nantes, nous sommes certains que sa passion et son parcours en a inspiré plus d’un !
Une semaine rythmée par des ateliers et des masterclasses
En parallèle de ces conférences, les étudiants étaient toute la semaine répartis en groupes afin de réfléchir à un brief donné. Le principe de ce travail était de les amener à avoir un avis critique sur l’univers du digital ; et de prendre conscience qu’ensemble, ils peuvent travailler et trouver des idées en réfléchissant uniquement à l’aide de crayons et de papier. Partant d’une base de mots, les étudiants ont pu débattre entre eux et développer ce que l’on appelle communément les soft skills. Pour les aider, plusieurs intervenants étaient à leur disposition pour les aiguiller : Marie Savoret, Christopher Guyon ainsi que Stéphane Grassot.
Afin de mener à bien ce projet, plusieurs interventions étaient organisées pour accompagner les étudiants dans leurs démarches et leurs réflexions. C’est pourquoi, ils ont pu entendre la parole de Stéphane Grassot, afin de mieux comprendre les paradoxes du monde digital tel qu’il est aujourd’hui ; de se familiariser avec la woke culture et de savoir jusqu’où ils peuvent prétendre être conscients, éveillés.
Puis, Will Oechsner de Coninck, un ancien hacker activiste a donné l’occasion à nos ISEGiens de (re) découvrir ce qu’est le hacking. Grâce à sa propre expérience, il a expliqué ce qu’était le darknet, les serious chats et a permis de lever les zones d’ombres sur cet univers qui est méconnu par la plupart d’entre eux. Mais qui subit pourtant des jugements très stéréotypés.
La semaine s’est terminée avec la restitution des dossiers créés par les étudiants. Ce qui leur a permis de développer leur sens de l’activisme, décrypter les mécanismes de la culture digitale, flirter avec le hacking ou encore comprendre les dessous des GAFAM. Comme ils ont pu le voir avec ce travail, si l’univers digital est partout aujourd’hui, il est important de savoir le démystifier et d’avoir un esprit critique.