Les nouvelles missions de l’IPSA

Passé du statut d’association à celui de société à mission le 1er juillet 2021, l’IPSA reste fidèle à ses principes qui en ont fait une école d’ingénieurs appréciée aussi bien de ses étudiants que par les entreprises des secteurs aéronautique et spatial. Avec cette transformation, l’école renforce ses ambitions autour de ce même objectif qui l’anime depuis près de 60 ans : former des ingénieurs capables de penser le monde de demain. C’est ce qu’explique Francis Pollet, son directeur général.

Pourquoi l’IPSA a changé sa forme juridique pour devenir une société à mission ?
Devenir une société à mission, c’est se donner les moyens d’atteindre ses ambitions. Cela ne veut pas dire que l’IPSA, en tant qu’association, était auparavant dénuée d’ambitions : elle en a toujours eu. Mais il faut bien avouer que le statut d’association limitait son développement et ses projets. Si nous avons fait le choix de devenir une société à mission, c’est parce que nous voulons aller de l’avant. Le monde de l’enseignement supérieur se doit d’être différenciant et innovant. Former des ingénieurs comme nous le faisons n’a rien d’anodin !

C’est une chose d’avoir des intentions, mais cela en est une autre que de les afficher comme nous le faisons.

À travers sa raison d’être, l’IPSA s’engage désormais à « former des ingénieurs, audacieux, créatifs et innovants, qui ont une responsabilité humaine, éthique et sociétale ». Ces derniers devront s’engager à apporter une réponse « dynamique, globale et cohérente » aux enjeux écologiques et technologiques de demain. Pour autant, cette volonté existait déjà au sein de l’école et de ses programmes…
C’est vrai, mais il convenait de formaliser cela, et de rendre nos actions actuelles et futures encore plus visibles. C’est une chose d’avoir des intentions, mais cela en est une autre que de les afficher comme nous le faisons. À présent, nos ambitions sont claires, dimensionnées et vérifiées par un Comité de mission capable d’apprécier leur bonne exécution, et de s’assurer que les moyens sont mis en place pour y parvenir. Dans ce Comité, nous retrouvons d’ailleurs des personnes extérieures à l’école, tout comme dans notre Conseil de surveillance, avec des représentants d’Airbus, de Nexter… Des acteurs importants du secteur. C’est aussi un gage de transparence et de bonne visibilité sur notre capacité à agir et à évoluer.

Qu’est-ce que cette modification de forme juridique change pour l’étudiant ?
Le vrai changement intervient essentiellement dans notre manière de « piloter » l’IPSA. En tant que société à mission, nous pourrons, par exemple, être plus réactifs face aux évolutions du secteur aérospatial. Cela ne peut que dynamiser l’école, pour le plus grand bénéfice de ses étudiants !

Cette mue fait-elle écho à la récente signature par l’école de l’accord de Grenoble suite à la COP2 Étudiante ?
Cela s’inscrit dans une même continuité, oui. Si les étudiants de l’IPSA se sont investis dans la construction du contenu de l’accord de Grenoble, et si l’IPSA s’est ensuite engagée à appliquer sur le long terme près de 130 mesures, c’est parce que nous avons depuis longtemps à cœur de former, non seulement, des professionnels performants, mais également des citoyens et des acteurs du changement. Or, en ratifiant cet accord, comme en affichant notre raison d’être, nous nous engageons à agir en ce sens. C’est du concret ! Bien sûr, les mesures faisant suite à la COP2 Étudiante ne pourront pas toutes être mises en œuvre en même temps et nous avons dû nous fixer des priorités, mais conformément à nos engagements elles le seront toutes à terme. Nous travaillons donc déjà sur de nombreux sujets, comme entre autres, la mise en place de bourses de mérite et de prêts d’honneur à taux zéro, le renforcement de la mission des éco-délégués en charge des questions RSE sur nos trois campus et surtout le fait de consacrer une place encore plus importante à l’ingénierie durable dans nos cours et projets pédagogiques. Ce sont des chantiers aussi pertinents que passionnants à mener.

Cette transformation survient également à la fin d’une année très particulière, pour l’école comme pour le secteur de l’air et de l’espace…
C’est vrai que la Covid-19 a eu un certain impact… mais pas sur la quantité et la qualité des candidatures, ni sur la passion de nos étudiants ! Paradoxalement, alors que nous pouvions nous attendre à une baisse de nos inscrits en raison du contexte économique, l’IPSA a reçu en 2021 beaucoup plus de candidats – et de bons candidats – que l’année précédente, elle-même déjà touchée par la crise sanitaire. On peut expliquer cela par la simple et bonne raison que notre jeunesse est tout sauf attentiste et pessimiste : le challenge de l’aviation décarbonée, par exemple, ne lui fait pas peur, bien au contraire ! Désormais, le redécollage tant attendu de l’aviation est là, et les commandes repartent de plus belle chez les constructeurs. Il y a de réels motifs d’espoir pour les futurs ingénieurs. Finalement, nous n’avons pas été touchés par la crise et nous sommes prêts pour embrasser la reprise !

Pour nos 60 ans, nous prenons l’engagement de contribuer à inventer l’aérospatial des 60 prochaines années !

Pour intégrer l’IPSA, les résultats scolaires comptent, mais aussi le profil des candidats. Ces nouveaux engagements durables et sociétaux forts obligent-ils l’école à mettre encore plus l’accent sur la personnalité des futurs admis ?
Bien entendu, mais je ne me fais pas de souci pour eux ! L’IPSA a toujours pu compter sur des jeunes candidats passionnés, aussi bien par le spatial que l’aéronautique et le monde du transport, prêts à relever de nouveaux défis car ils connaissent le monde qui les entoure. Et en tant que passionnés, ils n’ont pas à avoir de sentiment de culpabilité sur les enjeux écologiques par exemple, car ils pourront justement changer les choses de l’intérieur grâce à nos formations, en participant directement au renouveau de l’aviation, du spatial, et de la complémentarité des différents modes de transport au profit de l’environnement. Non seulement ils vont travailler sur de très hautes technologies, mais en plus, ils vont devoir penser à la manière dont elles pourront contribuer à la préservation de l’environnement. C’est un défi exceptionnel. Prenons le cas de l’aéronautique : est-ce que l’avion de demain sera hybride, à hydrogène, électrique ou encore autre chose ? Personne ne peut dire aujourd’hui avec certitude quelle sera la bonne solution, mais deux choses sont sûres : cet avion aura réduit drastiquement son empreinte carbone et les ingénieurs de demain doivent déjà se préparer à ces différents scénarios technologiques. C’est un pari un peu fou, mais c’est aussi grâce à ce genre de pari qu’est né le réacteur et qu’a été possible la conquête de la Lune…

La prochaine année scolaire sera aussi une année particulière puisque l’école a prévu de célébrer ses 60 ans d’existence !
Et oui ! Nous prévoyons de belles festivités à destination de nos étudiants, mais je ne peux encore rien dire… sauf que j’espère que la Covid-19 ne viendra pas chambouler notre agenda ! Et dans la foulée de cette célébration, nous espérons aussi pouvoir fêter l’officialisation des ouvertures du cursus en 5 ans à l’IPSA Toulouse et du cursus en trois ans à l’IPSA Lyon. Finalement, cette année à venir sera celle d’un redécollage prometteur, aussi bien pour nous que pour le monde de l’aéronautique. Et puis nous aurons sûrement encore droit à de belles innovations. D’ailleurs, à l’occasion de notre prochain Forum Entreprises & Talents, nous allons signer un partenariat avec l’entreprise Volocopter, créatrice de taxis volants, ces mêmes taxis qui survoleront Paris à l’occasion des Jeux Olympiques de 2024. Pour nos 60 ans, nous prenons l’engagement de contribuer à inventer l’aérospatial des 60 prochaines années !


La raison d’être de l’IPSA

Le rêve d’Icare, voler, a trouvé un terrain d’expression quasi-infini par l’ouverture de l’espace et du monde des étoiles à l’activité humaine, grâce au progrès technologique. Cet immense progrès, qui est également humain, mobilise techniques, intelligence et ressources autour de projets dont la complexité requiert des compétences d’ingénieurs de haut niveau. Les enjeux liés à l’épuisement des ressources traditionnelles et à la protection de l’environnement sont de nature à solliciter encore davantage l’esprit d’innovation et l’initiative. L’adaptation des techniques issues de l’aéronautique aux autres moyens de mobilité justifie encore plus cet apprentissage complexe, pluridisciplinaire et exigeant. La raison d’être du Groupe IONIS est bâtie sur un projet pédagogique inventif et toujours renouvelé et la même volonté de faire réussir ses élèves et apprenants en libérant leur intelligence, leur créativité et leur énergie. En cohérence avec cette raison d’être, l’IPSA forme des ingénieur(e)s, audacieux, créatifs et innovants qui ont une responsabilité humaine, éthique et sociétale fondamentale : ils doivent être capables d’apporter une réponse dynamique, globale et cohérente aux futurs développements de l’industrie aéronautique, spatiale et des nouvelles mobilités tout en assurant leur place à la protection de l’environnement et au développement durable.

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