L’ISEG et l’IPSA dévoilent les nouveaux résultats de leurs Observatoires des métiers

Ces deux nouvelles études, réalisées en partenariat avec l’IPSOS et menées auprès de plusieurs centaines de dirigeants du marketing et de la communication (ISEG) et de l’aéronautique et du spatial (IPSA), offrent un panorama complet des dernières évolutions et attentes de ces secteurs. Cofrontés à de profondes mutations, en partie liées à la crise sanitaire, les professionnels confirment de belles perspectives de recrutements dans ces deux univers. Mais aussi, la confirmation que les jeunes diplômés sont très bien préparés pour entamer leur vie professionnelle qui s’annonce passionnante, avec de belles perspectives d’évolution.

L’ISEG : le marketing et de la communication, un univers en pleine évolution

Pour la deuxième fois, l’ISEG a confié à l’institut IPSOS le soin d’interroger plus de 300 dirigeants d’entreprise du domaine du marketing et de la communication pour mieux comprendre leurs attentes vis à vis des jeunes diplômés, ainsi que les grandes tendances et innovations du secteur. Sans surprise, les consultés estiment de façon unanime que ce dernier est actuellement confronté à de profondes mutations, particulièrement liées à la crise et qui concernent en premier lieu la digitalisation, la RSE et l’utilisation des réseaux sociaux. Ces transformations impactent l’organisation des entreprises, déjà préparées à ces changements mais qui, plus que jamais, misent sur l’organisation du travail en mode projet, de manière transversale et interdisciplinaire. L’esprit d’initiative ainsi que les capacités d’adaptation et de mobilité sont, quant à elles, les principales qualités recherchées chez les profils recrutés. Les deux tiers des dirigeants considèrent enfin que les jeunes diplômés sont bien préparés à ces évolutions.

Adrienne Jablanczy, directeur général de l’ISEG

« Confronter nos projections relatives aux évolutions des métiers du marketing et de la communication avec les milieux professionnels, appréhender les attentes des entreprises vis-à-vis des nouvelles générations d’étudiants, tels sont les axes majeurs de réflexion que l’ISEG, grande école de marketing et de communication de l’ère digitale se doit de développer et d’intégrer dans la mise en place de ses programmes. Cet objectif est à l’origine de la création en 2020 avec notre partenaire IPSOS de l’Observatoire des métiers du marketing et de la communication. Depuis, les transformations de notre société, induites par la crise sanitaire internationale et les nouvelles contraintes et opportunités qui font jour dans les univers professionnels du digital, du marketing et de la communication, nous ont imposé de réitérer cette démarche au seuil de la nouvelle année 2022. »

Un secteur en pleine transformation. La quasi-totalité des personnes sondées considèrent que le secteur du marketing et de la communication est confronté à d’importantes transformations (93 %). Ces transformations sont davantage jugées très importantes dans les structures purement digitales (49 %) ; notamment depuis le début de la crise sanitaire (57%). La crise a en effet, participé à renforcer le rôle central de ce type de structures ; lesquelles ont dû rapidement s’adapter et répondra à une demande en forte hausse.

Digitalisation, RSE et réseaux sociaux : les 3 piliers de la transformation. Près des 3/4 des participants situent la digitalisation dans le top 3 des transformations du marketing et de la communication (75 %, +19 points par rapport à janvier 2020). Cet enjeu apparait ainsi comme le premier moteur de transformation du secteur, plus nettement encore qu’avant la crise sanitaire. Parallèlement, l’ouverture à la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) est cité par la moitié des sondés (50 %, + 18 points) ; et se hisse ainsi en deuxième position, devant l’utilisation des réseaux sociaux (en baisse de 14 points). Le top 3 est le même, quel que soit le type d’entreprise, à l’exception des structures purement digitales ; dans lesquelles l’utilisation de l’intelligence artificielle arrive en 3e position à égalité avec le ciblage. A noter, par ailleurs que les transformations liées à la RSE sont en très nette progression dans ce secteur (55 %, +38 points).

Les compétences attendues chez les nouvelles recrues. L’enquête permet également de mesurer la préparation des jeunes diplômés à leur entrée dans la vie active. Ainsi, les deux tiers des sondés considèrent que les jeunes diplômés d’écoles de marketing et de communication sont bien préparés aux transformation du secteur. Ce chiffre, en progression, laisse entendre que les formations, comme celle proposées par l’ISEG, ont su s’adapter aux nouvelles attentes du secteur. Parmi les compétences attendues : l’esprit d’initiative, les capacités d’adaptation et de mobilité restent les principales qualités recherchées. La capacité à s’intégrer à une équipe est de plus en plus jugée prioritaire, à égalité avec la créativité et la volonté d’innovation. Dans le secteur du marketing et de la communication, les soft-skills, l’initiative et l’esprit de collaboration, sont jugées mêmes comme plus essentielles que les connaissances, qui peuvent par ailleurs s’acquérir au cours de l’expérience professionnelle.


L’IPSA : l’air et l’espace intègrent transition écologique pour mieux se réinventer

Le 11 janvier 2022, l’IPSA et l’institut IPSOS investissaient l’Aéro-Club de France (Paris 16e) pour présenter les résultats du 3e Observatoire des métiers de l’air et de l’espace. Faisant suite à celles déjà réalisées en 2017 et 2019, cette nouvelle enquête, menée auprès de 200 dirigeants d’entreprises du secteur aéronautique et spatial en novembre et décembre 2021, offre un tour d’horizon complet des dernières évolutions de l’aéronautique et des attentes des acteurs du secteur. Un panorama particulièrement pertinent à l’heure où, en raison de l’impact de la crise sanitaire et de l’importance des enjeux climatiques, le monde de l’air et de l’espace est plus que jamais amené à se réinventer.

L’IPSA et l’institut IPSOS dévoilent les résultats du 3e Observatoire des métiers de l'air et de l'espace
Francis Pollet, directeur général de l’IPSA, et Federico Vacas, directeur adjoint du département politique et opinion d’IPSOS France, ont présenté et commenté les résultats de cette nouvelle enquête
L’IPSA et l’institut IPSOS dévoilent les résultats du 3e Observatoire des métiers de l'air et de l'espace

Les ambitions sont là pour l’avenir. L’optimisme des décideurs fait clairement partie des principaux enseignements de cette troisième consultation nationale. En effet, malgré les complications liées à la pandémie de Covid-19 ces deux dernières années, la majorité des dirigeants interrogés (57 %) estiment aujourd’hui que leur secteur se porte « bien », avec toujours une grande confiance dans les fondamentaux du secteur (capacité à innover, à exporter, à recruter les bons profils). De plus, deux tiers des chefs d’entreprise (65 %) estiment que leur établissement sera en croissance dès 2022 (un prévision similaire à celle présente dans l’étude de 2017) tandis que 74 % d’entre eux se disent confiants dans leur capacité à pouvoir embaucher cette nouvelle année. De bon augure pour les futurs diplômés !

L’IPSA et l’institut IPSOS dévoilent les résultats du 3e Observatoire des métiers de l'air et de l'espace

Les profils Bachelors et Ingénieurs toujours très demandés, la R&D en pole position. L’enquête démontre d’ailleurs que les besoins sont nombreux et très variés au sein des entreprises. Qu’ils soient ingénieurs (85 %), techniciens supérieurs (88 %) ou opérateurs et mécaniciens (85 %), les profils désirés par les acteurs du secteur le sont très clairement ! En ce qui concerne les ingénieurs, on remarque que plusieurs caractéristiques métiers sont particulièrement ciblées, à l’image des ingénieurs cybersécurité (34 %, + 9 pts), des ingénieurs qualité (33 %, + 9 pts) et des ingénieurs spécialisés en intelligence artificielle et sciences des données (32 %, +1 %).

L’IPSA et l’institut IPSOS dévoilent les résultats du 3e Observatoire des métiers de l'air et de l'espace

Enfin – et cela semble logique au vu des défis à relever par le monde de l’air et de l’espace –, les décideurs réaffirment leur volonté de recruter prioritairement en « recherche et développement » dans les années à venir (46 %, + 10 pts par rapport à l’enquête de 2019). Les autres catégories ne sont pas en reste, avec de forts besoins manifestés sur la production, en forte progression également (39 %, +15 pts), les bureaux d’études (33 %, +8 pts), la qualité (22 %, +5 pts) ou encore les fonctions support (18 %, +4 pts).

L’IPSA et l’institut IPSOS dévoilent les résultats du 3e Observatoire des métiers de l'air et de l'espace

Une réelle volonté de relever le défi climatique ! Ces besoins en recrutement font également écho à une dimension devenue incontournable pour toutes les entreprises du secteur : l’intégration de la transition écologique. Ainsi, quand on demande aux sondés leur avis sur les évolutions technologiques les plus créatrices d’emploi dans les années à venir, ces derniers placent en tête l’avion électrique, (46 % des interrogés, + 17 pts depuis 2019), suivi de l’intelligence artificielle (37 %, +2 pts), la cybersécurité (32 %, +4 pts) et les nouvelles mobilités (31 %, +13 pts). Nombre d’entre eux considèrent que la filière aérospatiale française aura aussi besoin de compétences nouvelles pour relever le défi d’un transport aérien plus durable (95 %) et que la récente crise du transport aérien peut représenter une opportunité pour développer des mobilités aériennes plus durables (84 %). Pas étonnant pour un secteur historiquement habitué à relever de nouveaux challenges !

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