Lancée l’année dernière par Harold Guillemin, FinX développe une nouvelle technologie de propulsion nautique, bio-inspirée, pour donner naissance aux premiers moteurs de bateau sans hélice. La jeune start-up, qui compte déjà une dizaine de collaborateurs, vient de remporter la catégorie « Start – pépites en phase d’amorçage » du concours « 10 000 startups pour changer le monde » organisé par La Tribune.
Aussi inspirante que bio-inspirée, la start-up fondée par Harold Guillemin (ESME Sudria promo 2014), qui avait déjà pu nous présenter l’entreprise lors du précédent numéro, continue sa progression en remportant un prix remis par l’incontournable journal économique.
Cette victoire fait que l’on reconnaît notre projet comme étant percutant, innovant… C’est très gratifiant.
Harold Guillemin, fondateur de Finx
Décidément, l’ascension de la start-up FinX semble inarrêtable ! Créée en 2019, elle développe un moteur de bateau 100 % électrique et sans hélice via une technologie innovante s’inspirant de la nageoire des poissons. Symbole d’un biomimétisme intelligent faisant rimer écologie et ingénierie, la start-up vient d’être récompensée en ce mois de septembre 2020 à l’occasion de la grande finale du Prix « 10 000 startups pour changer le monde » organisé par La Tribune. Après avoir remporté l’étape régionale à Paris, la jeune entreprise a ainsi été désignée grande lauréate nationale dans la catégorie « Start – pépites en phase d’amorçage » de ce concours qui célèbre depuis huit ans les startups françaises les plus prometteuses incarnant les défis de demain. « Quand on reçoit un tel prix, on ne peut être que fier, assure Harold. Nous avons réalisé de nombreux pitchs pour en arriver là, passant les sélections régionales et nationales, et cette victoire fait que l’on reconnaît notre projet comme étant percutant, innovant… C’est très gratifiant. Mais au-delà de la fierté, ce prix représente aussi un coup de boost pour nous ! Cela nous permet de nous sentir soutenus, non seulement par un grand média comme La Tribune, mais aussi par d’autres acteurs influents de l’écosystème. Quand, par exemple, Cédric O vient vous voir pour vous dire qu’il trouve super votre projet et souhaite en savoir plus, ça ne peut que booster les troupes qui se trouvent derrière. Et c’est également important de célébrer ensemble ce genre de victoire quand on est une jeune entreprise, habituée à se remettre en question pour faire face aux problèmes et à avancer en se serrant les coudes. »
Bientôt une levée de fonds et un lancement commercial du moteur
Désormais, le fondateur de FinX se prépare à franchir un nouveau cap. « Nous sommes en plein développement et préparons actuellement notre prochaine levée de fonds, poursuit l’ingénieur-entrepreneur. Cette distinction nous sert aussi de « teaser » auprès des family offices et autres business angels que l’on va approcher. D’ailleurs, nous avons déjà eu de très bons retours. Depuis l’obtention du Prix, nous avons également été approchés par de nombreux prospects, comme par exemple un chantier nautique pour de la location de bateaux sans permis. Tout cela nous aide à nous préparer pour l’après. Dans les prochains mois, notre principal objectif reste d’arriver à égaler les performances des moteurs conventionnels à hélice via notre technologie disruptive. On connaît la route pour y parvenir et nous sommes confiants à ce sujet, mais cela demande du temps, des tests d’optimisation, des essais, etc. Nous comptons enfin faire notre lancement commercial d’ici la fin de l’année. Pour cela, nous prévoyons quelque-chose d’assez grand, en réunissant sur une péniche à Paris les acteurs du domaine afin d’à la fois présenter notre moteur hors-bord 5 chevaux 2 kiloWatts et 100 % électrique – conçu pour de petites embarcations comme des bateaux sans permis, des voiliers jusqu’à 3 tonnes et des annexes – et lancer cette levée de fonds de 3 millions d’euros que nous souhaitons clôturer pour les premiers mois de 2021. »
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