Le parcours inspirant d’Ali Kajeiou (IPSA promo 2021)

Actuellement en 5e année à l’IPSA où il suit une spécialisation en motorisation énergétique et propulsion, Ali Kajeiou (promo 2021) n’est pas un étudiant ordinaire. Issu d’un milieu modeste, le futur ingénieur a toujours su trouver des solutions et dépasser ses propres limites pour faire face à l’adversité et atteindre ses objectifs. Un modèle d’abnégation et de pugnacité que le jeune homme n’hésite pas à appliquer également en dehors de ses études, notamment en tant que président de l’association Eurêka, une structure qui vient en aide aux jeunes de Goussainville, sa ville. L’occasion de découvrir un parcours inspirant à plus d’un titre.

De la santé au spatial

Avant de rejoindre le campus de l’IPSA, Ali a d’abord fréquenté l’Université Sorbonne Paris Nord, non pas pour construire des satellites, mais pour soigner des enfants. « Après mon Bac S, j’ai décidé de m’orienter vers des études de médecine même si le monde de l’ingénierie me plaisait aussi. En fait, mon but au départ était de devenir pédiatre. Sauf que j’ai redoublé la première année et, qu’après avoir retenté, j’aurais dû être reclassé en pharmacie. Mais pour moi, c’était comme proposer à un boucher d’être pâtissier ! » C’est à ce moment-là que le jeune homme décide de rejoindre l’IPSA, une école qui va lui permettre d’explorer une autre passion, celle du ciel et l’espace.

Comme pour beaucoup d’IPSAliens, cette passion trouve ses racines dans la petite enfance. « Que l’on soit un grand scientifique ou un grand « ignare », on ne peut être que fasciné par l’espace. Moi, je suis né et j’ai grandi en France, mais ma famille est originaire du Maroc. Et là où j’habite quand je suis au Maroc, c’est la pleine campagne : quand la nuit tombe, on découvre un panorama étoilé incroyable. Je me revois encore enfant lever la tête et penser que ce n’était pas possible qu’il y ait autant d’étoiles visibles alors que je n’en apercevais plus une seule en France ! » Cette passion se traduira aussi au collège, via l’obtention d’un Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA). « En classe de 3eme, sans trop savoir pourquoi, j’ai eu l’ambition de passer mon BIA avec un professeur qui était aussi pilote, Monsieur Ndiaye, en même temps que mon brevet. Je l’ai finalement eu, avec une bonne note en plus. Et j’en suis assez fier car j’ai des collègues de promo à l’IPSA qui, eux, ne l’ont toujours pas ! »

Un « mental de brute »

Cette fierté, c’est aussi grâce à elle qu’Ali a pu se payer ses études. « J’ai commencé à travailler en parallèle dès l’âge de 17 ans, pour médecine puis pour mes études d’ingénieur. Bien sûr, l’école me demande un certain sacrifice financier vu son coût, mais pour moi, c’était inconcevable de faire un prêt ou de demander de l’argent à mes parents. Ils ont encore cinq autres enfants derrière moi ! » Aujourd’hui titulaire d’un CDI en gestion de stocks à l’Aéroport Roissy-Charles de Gaulle « après avoir enchaîné une dizaine de CDD sur les cinq dernières années », l’IPSAlien assure ne pas avoir un fort caractère, mais plutôt « un mental de brute », forgé par sa pratique du sport (« j’ai fait 12 ans de judo, 4 ans de boxe, 4 ans de rugby… ») et surtout son expérience de la médecine. « Durant ces deux ans, j’ai appris à dormir très peu tout en restant très efficace dans mon travail, en faisant par exemple des micro-siestes de 10 minutes me donnant l’impression d’avoir dormi 10 heures. Cela m’a vraiment « réformé ». Et à côté de ça, quand on a des obligations de faire rentrer de l’argent à la maison, pour aider les parents, les petits frères, les petites sœurs, et s’aider soi-même, on ne peut pas se permettre de rester à rien faire. »

Le défi du semestre à l’International

Cette envie d’aider les autres et lui-même caractérise bien le profil d’étudiant d’Ali. Durant ces cinq années à l’IPSA, il a toujours été élu délégué (« j’ai été aussi représentant de ma promotion l’année où l’IPSA a obtenu son accréditation cinq ans CTI ! »). Il a même occupé un rôle similaire à Taïwan, lors de son semestre international. L’un des plus beaux moments de sa vie étudiante… et sans doute celui qui lui a demandé le plus d’efforts. « Quand, en 3e année, j’ai vu qu’il y avait une sorte de classement permettant aux meilleurs étudiants de garantir leur choix de destination pour le semestre à l’international de 4e année, j’ai vu ça comme un bon challenge, d’autant que j’allais avoir besoin de financer à la fois mon année, mais aussi ce futur semestre que je souhaitais réaliser dans une très belle université. Je savais que j’allais devoir travailler tous les week-ends à fond tout en réitérant ces efforts en semaine lors des cours pour atteindre ces deux objectifs et, pendant plus d’un an, j’ai tout donné. Cela m’a bien crevé et j’ai même pris 10 kilos sur cette période – que j’ai perdu depuis. Mais j’ai réussi à tenir à la baraque et obtenir l’une de mes meilleures destinations qu’un IPSAlien puisse avoir, à la National Cheng Kung University à Taïwan, avec une spécialité d’ingénierie mécanique, motorisation et propulsion. »

Loin de la France, Ali savoure ce séjour et ce qu’il représente. « C’était la première fois de ma vie où je partais étudier dans un cadre idéal. C’était super gratifiant et, pour moi, cela récompensait ces années de sueur au rythme parfois terrible ! En matière d’environnement de travail, la NCKU représente sans doute l’un des meilleurs campus que l’on peut trouver en Asie. C’est une école classée dans le top 200 mondial en ingénierie mécanique et où il faut aussi bon vivre. Sur le campus par exemple, on trouve un hôpital entièrement dédié aux étudiants ! Et si, à l’IPSA Paris, il y a un bâtiment pour toute l’école, là-bas, chaque filière possède son propre bâtiment. C’est assez incroyable. Sans parler du cadre de vie, très agréable – il faisait 25 degrés jusqu’à la fin décembre. »

IPSA ONE, une autre aventure IPSAlienne

Pas du genre à se contenter d’un seul challenge, Ali profite aussi de ses études à l’IPSA pour être partie prenante de la vie associative à travers son implication au sein d’IPSA ONE, une association qui, depuis fin 2016, cherche à construire et à mettre en orbite son propre nano-satellite. Un défi à la hauteur de l’ambition du jeune homme. « Comme j’aime les projets qui se construisent sur la durée et non sur quelques mois, l’idée d’IPSA ONE m’a très vite intéressé : je trouvais incroyable que des étudiants aient l’envie de lancer leur propre satellite. Je me suis dit qu’ils avaient soit un culot incroyable, soit qu’ils avaient réellement les épaules pour ce challenge. J’ai alors décidé de rejoindre l’aventure, en me disant que j’allais soit apprendre sur le terrain ou simplement apprendre une leçon de vie. »

Très rapidement, il s’investit sur la partie business, d’abord en tant que trésorier puis en tant que responsable des relations entreprises, persuadé qu’un projet d’une telle ampleur allait demander forcément de lever des fonds pour avancer. « C’est comme ça que j’ai poussé l’association à concourir à pas mal de challenges étudiants. On a par exemple gagné la Morpheus Cup 2018 en étant sélectionné par Capgemini, ce qui nous permis de remporter un chèque de 1000 euros. Pareil avec la compétition « 2018 Best Young Persons Presentation Award » de la Royal Aeronautical Society. Il y avait un coup à jouer. Et dernièrement, nous avons également été finalistes du Galileo Masters University Challenge 2020 contre des projets issus de deux autres pays. Bref, faire de la paperasse ne me fait pas peur, tout comme aller convaincre des entreprises, pour leur présenter la viabilité de notre projet, leur montrer que nous avons les reins solides. » Une volonté qui permet aujourd’hui à IPSA ONE de compter sur le soutien de partenaires importants, comme le laboratoire ICARE du CNRS. Mais l’étudiant n’a pas qu’une casquette de business manager : il œuvre aussi en tant qu’ingénieur technique. En témoigne son projet de fin d’études qui porte justement sur l’analyse et la modélisation thermique du propulseur appliqué au nano-satellite ARAGOSAT-1 de l’association.

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Eurêka, le challenge du cœur

Aussi fou que cela puisse paraître, toutes ces activités intra et extra-scolaires ne suffisent pas à rassasier Ali. En effet, en parallèle à son travail à Roissy et ses études, le futur ingénieur trouve encore du temps à consacrer à Eurêka et aux jeunes de Goussainville. Un challenge du cœur démarré en 2017. « Pour intégrer l’IPSA, j’avais fait une demande de bourse d’études auprès de ma ville. Elle m’a été accordée à hauteur de 1 200 euros à la condition de reverser 20 heures de bénévolat dans une association locale parmi lesquelles figurait Eurêka, qui s’occupait d’accompagnement scolaire. Sortant de deux ans de médecine, j’ai décidé de la rejoindre en commençant par animer un groupe de soutien en mathématiques auprès d’élèves de la 6eme à la Seconde. Cela m’a beaucoup plu, si bien que, cinq mois plus tard, je suis devenu le trésorier de l’association. Puis, j’ai continué à m’impliquer pour devenir, en juillet 2019, président de l’association. Cela s’est fait spontanément. »

Cet engagement sans faille d’Ali pour Eurêka est aussi un bon moyen pour lui de rendre la pareille aux bénévoles. « Eurêka m’a permis d’aller mieux également car je l’ai rejointe à un moment où j’avais besoin d’aide psychologiquement et mentalement, après avoir raté médecine. J’allais devoir faire face à un nouveau défi, celui de l’IPSA, et l’équipe a toujours été là pour me soutenir, m’épauler. C’est aussi pour ça qu’aujourd’hui je continue à travailler bénévolement pour Eurêka, sans compter mes heures ! »

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Accompagnement scolaire, ouverture culturelle et orientation

Fêtant ses 10 ans en 2020, Eurêka fonctionne à travers trois grands pôles. Le premier concerne l’accompagnement scolaire avec essentiellement des tutorats de deux heures par semaine en anglais, mathématiques, physique-chimie, français, histoire-géographique/éducation civique et morale pour les élèves de la 6eme à la Terminale. « Les cours sont donnés par les tuteurs et tutrices d’Eurêka dont les niveaux d’études vont du Bac+2 au Bac+7. Cette année, nous avons 17 tuteurs en CDD, dont deux qui viennent de l’IPSA : Alexandre Brillet et Özge Kacan, des étudiants de ma promotion ! »

Le deuxième pôle est dédié à l’ouverture culturelle. « On emmène nos jeunes, souvent issus des quartiers prioritaires de la ville, pour des sorties chaque année. Ces sorties sont artistiques et littéraires, ou alors plus scientifiques et industrielles. On réalise généralement toutes ces sorties à Paris, sauf une extra-muros. Il y a deux ans, c’était à la cité médiévale de Provins et, cette année, nous les emmènerons au Mémorial de Caen et sur les plages du débarquement en Normandie. Et généralement, nous emmenons nos jeunes gratuitement, sauf quand une participation financière de 5 euros pour les tickets de train est nécessaire. » En plus de ces sorties, Eurêka met aussi en place des ateliers portant sur différentes thématiques (éloquence, poésie, programmation-codage avec Arduino et Scratch, lecture, dessin…) afin de permettre aux jeunes « de s’ouvrir au monde extérieur et de ne pas rester cloîtrer chez eux avec pour seul horizon les jeux vidéo ».

Enfin, le troisième pôle concerne l’orientation scolaire et professionnelle. « C’est le plus important pour moi car, si c’est bien d’avoir de bonnes notes, c’est plus compliqué de s’en servir si l’on ne sait pas où l’on va. » Pour cela, Eurêka organise ses « Orient’Action », des forums des métiers – un pour les collégiens généralement en mars et un autre pour les lycéens/étudiants habituellement en mai. « À chaque fois, nous invitons entre 50 et 80 professionnels sur 15 à 20 thématiques métiers différentes, de l’ingénierie au médical en passant par le paramédical, le BTP, etc. Tout ce qui plaît à nos jeunes et là où ils ont besoin d’informations, de renseignements. Avec la Covid-19, nous allons exceptionnellement organiser un événement en ligne du 16 au 17 janvier 2021 pour les lycéens. Ce sera une première pour nous. »

Toujours avec ce pôle, les bénévoles accompagnent également les élèves de 3e dans leur recherche de stage – avec notamment des ateliers permettant d’apprendre à écrire une lettre de motivation – et proposent des visites d’écoles prestigieuses. « Nous allons pouvoir ainsi faire visiter Sciences Po Paris, la Sorbonne, Panthéon-Assas et espérons pouvoir bientôt visiter Polytechnique et même l’IPSA. D’ailleurs, du fait de notre proximité géographique avec Roissy, pas mal de nos jeunes sont passionnés par l’aéronautique. Pour moi, c’est un devoir d’amener ces jeunes vers ces écoles-là et surtout de casser ces barrières psychologiques qu’ils peuvent avoir. » C’est simple : pour Ali, les rêves doivent être faits pour se réaliser. « Ils ne doivent pas vivre leur condition sociale comme une fatalité. Pour cela, on leur donne des exemples, comme le fait que Sciences Po Paris réserve un certain pourcentage de ses places aux élèves issus des banlieues et des Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) à l’issu d’un grand oral organisé à la fin de la Terminale. Je leur dis souvent que je préfère voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide. Certes, vous n’avez pas les mêmes chances que tout le monde et êtes défavorisés, mais il faut en faire une force et pas une faiblesse ! »

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Le soutien de Kery James

Ce discours, Ali le partage aussi avec une autre association, ACES (pour « apprendre, comprendre, entreprendre, servir »), créée par le rappeur Kery James en 2008. Ce n’est donc pas un hasard si ACES a, en 2020, décidé de récompenser Ali en lui attribuant une bourse afin de l’aider à financer la fin de ses études. Bien plus qu’un simple coup de pouce financier aux yeux de l’étudiant, marqué dans son adolescence par les paroles et la sagesse de l’auteur des classiques Banlieusards et Lettre à la République. « Kery James, c’est un artiste, mais c’est aussi un mentor. C’est quelqu’un qui n’a pas forcément eu le Bac au même moment que d’autres ni forcément bien réussi d’un point de vue académique, mais qui, pourtant, véhicule un message de paix très motivant pour les jeunes de banlieue. Il représente beaucoup de choses pour les jeunes des quartiers prioritaires de ma ville. »

Autant dire que le fait de pouvoir rencontrer le rappeur a été un moment inoubliable pour l’IPSAlien. Une rencontre pas forcément prévue au départ. « Pour la petite histoire, la fin des candidatures pour la bourse d’ACES se déroulait un mercredi et le vendredi suivant, Kery James devait donner un concert acapella. Moi, j’avais soumis ma candidature une heure avant la clôture, comme ça. Le vendredi midi, n’ayant pas eu de réponse, je pensais que c’était loupé, mais bien avant de concourir, j’avais pris des billets pour emmener une trentaine de jeunes de l’association assister à ce concert. Puis, à 13h, j’ai eu la surprise de recevoir un appel de sa part pour me proposer de passer au théâtre et recevoir cette bourse. Il nous a donc reçus dans sa loge, quelques heures avant le concert, pour nous demander quels étaient nos parcours, ce qu’on voulait faire dans la vie, nos projets, etc. Il nous a ensuite félicités et nous a invités sur scène. Heureusement qu’il y a des gens comme Kery James, qui aident les  » sans voix » issus de nos banlieues. »

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Opération « Le Noël pour tous » !

Le hasard faisant bien les choses, le chemin d’Ali va prochainement recroiser celui du rappeur à l’occasion du fameux « Un Noël pour tous » organisé par Eurêka avec l’association Solid’Army [Ndlr : article initialement publié le 18 décembre 2020]. Un projet qui tient à cœur à l’étudiant. « Depuis plus d’un mois, nous travaillons sur un fond de solidarité pour les plus démunis – les familles isolées, les migrants, les orphelins, les SDF… –, bref tous ceux qui sont en marge de la société et pas vraiment épaulés. » Ainsi, le vendredi 25 décembre, à Goussainville et à Paris, plus de 200 bénévoles remettrons des cadeaux à plus de 450 bénéficiaires. « Dans ces cadeaux, il y aura une lettre de soutien rédigée par des élèves d’Eurêka, un livre, un jouet, un ballotin de chocolats et de bonbons en partenariat avec une entreprise, un kit d’hygiène et une carte aves les principaux numéros d’urgence. »

Ils espèrent que l’événement pourra aussi compter sur la présence de grandes personnalités, parmi lesquelles des footballeurs professionnels de Ligue 1, Liga et Premier League, mais aussi de grands artistes, dont Kery James donc. Et ce n’est pas tout. « On a d’abord lancé une cagnotte le 17 décembre lors de l’émission « Ça commence aujourd’hui : spécial Noël » de Faustine Bollaert avec Solid’Army. La cagnotte sera organisée jusqu’au 23 décembre. Et le jour J, une chaine d’information connue devrait venir couvrir l’événement. J’en profite alors pour lancer un appel : pour ce projet, nous avons besoin d’aide et de communiquer un maximum en partageant et en soutenant la campagne sur les réseaux sociaux avec le hashtag #unnoelpourtous. Si vous pouvez le faire, n’hésitez pas à participer à la future cagnotte ou à venir donner un coup de main pour la distribution le 25 décembre ! Nous vous accueillerons les bras ouverts. »

« Un Noël pour tous » clôturera de belle manière cette année 2020 si particulière pour Ali, lui qui pense déjà à la fin de ses études, prévue pour l’an prochain. « En écrivant un post sur LinkedIn pour parler de ma rencontre avec Kery James, j’ai reçu un nombre incroyable de messages. Evidemment, j’ai en profité pour ajouter un mot expliquant que je cherchais un stage de fin d’études… et ça a marché ! » Approché par de très grandes entreprises, le jeune homme devrait ainsi effectuer prochainement un stage chez un grand acteur du spatial… ou chez un spécialiste de l’énergie nucléaire. « Cela touche à un tout autre domaine, mais il faut savoir que j’ai pu atteindre la finale du concours Innovatome 2018 en parallèle à mes études à l’IPSA. Bon, j’ai perdu en finale face à Polytechnique, mais j’ai tout de même trouvé ça hyper intéressant de me pencher sur ce sujet. Je suis assez ouvert d’esprit et travaille avant tout au challenge et à la passion. » De quoi envisager un sacré parcours professionnel !

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