Liroy Benaim (SUPINFO promo 2024) est un étudiant débordant de projets, tombé dans l’informatique dès son plus jeune âge. Passionné par les technologies Microsoft et le cloud, il est multi-certifié par le géant américain et fait partie des rares étudiants ambassadeurs reconnus par la société pour qui il donne des formations. Avec un groupe d’étudiants, il a remporté la compétition française du hackathon international de la NASA et est actuellement en lice pour décrocher une distinction mondiale. Portrait d’un étudiant, entrepreneur, pour qui le savoir n’a d’intérêt que s’il se partage…
Qu’est-ce ce qui te passionne dans l’informatique ?
Ce que j’étudie le plus, et qui me passionne le plus, ce sont les technologies Microsoft. Depuis un an, je fais partie de la petite dizaine d’étudiants ambassadeurs français de la marque. Nous sommes là pour aider à partager ces technologies auprès d’autres étudiants. Cela passe par différents événements, comme des conférences. Ce qui m’intéresse le plus est tout ce qui se rapporte au cloud ; j’ai d’ailleurs réalisé l’année dernière une conférence pour SUPINFO sur le sujet. J’ai passé neuf certifications Microsoft. Aujourd’hui, je suis en alternance chez Orange Business Services, pendant un an jusqu’en novembre, où je travaille justement sur les technologies Azure, le cloud de Microsoft.
J’aime aider les gens en difficulté, sur ces technologies que je maîtrise et plus largement pour tout ce qui concerne l’informatique.
En quoi consiste ton association 101 secondes ?
Avec deux personnes autres ambassadeurs de Microsoft, nous avons monté cette association, qui est encore en phase de démarrage, mais avec qui nous sommes étions présents à Viva Technology, l’année dernière où nous avons présenté à la fois ces technologies et le programme ambassadeurs. Notre objectif est de réaliser des vidéos condensées sur ces technos, mais nous n’avons pas encore eu assez de temps pour nous y mettre pleinement et nous souhaitons, via l’association, partager nos connaissances, à la fois en interne et au grand public. En mars prochain, on fera de nouvelles conférences et on sera à nouveau présents à VivaTech, en juin.
Que souhaites-tu faire après SUPINFO ?
Je souhaiterais devenir architecte cloud. Parmi mes différentes certifications, je suis Microsoft Certified Trainer, ce qui signifie que je suis considéré comme formateur Microsoft et que je peux partager mes connaissances : j’ai ainsi déjà donné des cours à SUPINFO en 2e année sur le data et le cloud. Avec ce titre, je peux donner des cours, aussi bien dans des écoles que chez Microsoft en interne, ou bien chez Orange Business Services où je présente ces technologies à des collègues.
Justement, le partage de connaissances est quelque chose qui semble essentiel à tes yeux. Pourquoi ?
D’un point de vue professionnel, c’est une manière de se mettre en avant. Mais surtout, j’aime aider les gens en difficulté, sur ces technologies que je maîtrise et plus largement pour tout ce qui concerne l’informatique. Et leur faire découvrir de nouvelles choses. Par exemple, le cloud est une technologie qui est encore trop peu enseignée dans les écoles. C’est une véritable passion !
Tu es tombé dans l’informatique tout petit ?
Oui, très jeune ! Avec mon frère, qui travaille aujourd’hui dans l’informatique, nousbidouillions des ordinateurs tous petits. Je ne craignais pas de casser ni d’ouvrir des machines. Très jeune, j’ai commencé à gagner de l’argent en développant des sites Internet. Puis je me suis intéressé au cloud pendant la crise sanitaire et me suis formé.
À SUPINFO, j’ai appris pas mal de choses, en particulier comment gérer un projet, parler aux clients et en public.
Avec un groupe d’étudiants, tu as fait partie de l’équipe qui a remporté la partie française du prestigieux hackathon organisé l’année dernière par la NASA. Peux-tu nous en dire un peu plus ?
Ce hackathon a rassemblé plus de 110 équipes à travers toute la France. La Nasa nous a proposé de travailler sur plusieurs sujets la concernant et nous nous sommes penchés sur les déchets dans l’espace pour essayer de voir comment nous pouvions les suivre en temps réel avec les données fournies par l’agence. Nous avons ainsi créé une plateforme graphique permettant de les visualiser. Nous avons été sélectionnés avec une autre équipe française pour concourir au niveau international. Le projet est en train d’être étudié par un jury qui finira par désigner un gagnant mondial qui ira aux États-Unis et pourra déboucher sur un emploi à la NASA !
Qu’est-ce que t’apportes ta scolarité à SUPINFO ?
J’y ai appris pas mal de choses, en particulier comment gérer un projet, parler aux clients et en public. Bien sûr, j’ai également progressé sur de nombreux aspects techniques qui me serviront, même si certains m’intéressent plus que d’autres.
En plus de tes nombreuses activités et de tes études, tu travailles également pour ForestLand.
Oui, c’est une marque de doudounes et d’outdoor assez connue, avec une vingtaine de boutiques en France. Via le bouche-à-oreille, ils m’ont contacté. Je les ai d’abord accompagnés car ils avaient besoin de faire un site vitrine. Jusqu’ici, leur site ne leur permettait pas trop de réaliser des ventes. Depuis, je m’en suis occupé, j’ai entièrement reconstruit le site et il s’est mis à très bien fonctionner. Du coup, je continue à les accompagner et m’occupe de toute la partie informatique de l’entreprise.
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