Il y a 42 ans, sortait le premier des cinq tomes du Guide du voyageur galactique, de l’écrivain britannique Douglas Adams. Cette célèbre œuvre de science-fiction a longtemps nourri la culture geek et en particulier la pédagogie et l’histoire d’Epitech autour du mythique chiffre 42, soit « la réponse à la grande question de l’existence de la vie et de l’univers ». Pour célébrer cet anniversaire, l’école va ainsi proposer au grand public d’explorer cette référence sur ses réseaux tout au long du mois de juin.
En 1979, naissait le premier des cinq tomes de la trilogie (sic) du Guide du voyageur galactique, célèbre ouvrage de l’écrivain britannique Douglas Adams. Coïncidence ? Peut-être. Mais quel lien avec Epitech direz-vous ? Répondre « 42 » serait un brin provocant et nous condamnerait assurément à écouter des poèmes vogons pour le reste de notre existence, ce que personne ne souhaite bien évidemment. Si aucun dauphin n’a jusqu’à présent été identifié lors des piscines Epitech, le « Guide » inspire la pédagogie et la culture de l’école référence de l’expertise informatique, depuis sa création en 1999. Il vous suffit dès lors de simplement lever le pouce pour embarquer à bord du spaceship Epitech, et découvrir sa galaxie de références au Guide du voyageur galactique.
Les origines du Guide
Que vous soyez novice ou expert, remontons le temps quelques années en arrière pour se souvenir des origines du Guide du voyageur galactique. De 1978 à 1980, Douglas Adams, auteur et scénariste britannique, écrit un feuilleton radio diffusé sur la BBC, « The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy ». Cette œuvre de science-fiction humoristique verra son adaptation littéraire publiée entre 1979 et 1992, sous la forme de pentalogie surnommée « trilogie en cinq tomes » :
- Le Guide du voyageur galactique (1979)
- Le Dernier Restaurant avant la fin du monde (1980)
- La Vie, l’Univers et le Reste (1982)
- Salut, et encore merci pour le poisson (1984)
- Globalement inoffensive (1992)
Si l’œuvre a également été déclinée en série, jeu vidéo, bande dessinée ou bien encore pièce de théâtre, c’est bien le film adapté du premier tome et sorti en 2005 qui contribuera à sa notoriété, bien que décrié par les fans de la première heure, malgré un casting 5 étoiles (Martin Freeman, John Malkovich, Zooey Deschanel, Alan Rickman, Helen Mirren…).
Et l’histoire dans tout cela ?
La Terre est sur le point d’être détruite. Les dauphins, considérés comme une espèce plus intelligente que les hommes sur Terre, quittent la planète, après avoir tenté sans succès de prévenir les humains de l’apocalypse à venir. De son côté, Arthur Dent, un Anglais « extraordinairement moyen », lutte contre les démolisseurs de sa maison qui souhaitent faire place à une déviation d’autoroute. Rejoint par son ami Ford Prefect, Arthur apprend entre deux pintes au bar que celui-ci est un extraterrestre et que la Terre va être détruite dans douze minutes par un vaisseau spatial dirigé par les terribles Vogons. Seule issue pour s’en sortir : se faire prendre en stop clandestinement par ce vaisseau spatial avant la destruction de la Terre.
Débute alors un formidable périple spatial, avec la découverte notamment du livre électronique Le Guide du Voyageur Galactique.
Le Guide, entre inspirations et références
L’œuvre de Douglas Adams a longtemps nourri la culture geek d’innombrables références, venant truffer d’anecdotes et autres easter egg son lot de films, séries, dessin animés… Cette même culture geek va s’inscrire par ailleurs dans les fondements d’une toute jeune école nommée Epitech, qui, dès 1999, forge une partie de son identité autour des références à l’ouvrage de Douglas Adams. En voici quelques-unes :
23h42 : horaire de rendu des projets le dimanche soir ou lors des piscines, en référence au nombre « 42 », qui serait dans l’oeuvre de Douglas Adams la réponse à « la grande question sur la vie, l’univers et le reste ».
42sh : projet en trois parties donc l’objectif est de créer un interpréteur de commandes basé sur le shell tcsh.
Zappy : projet de 2e année à base d’IA, inspiré du nom d’un des personnages (Zaphod) francisés (Zappy Bibicy).
Marvin : outil de test pour les étudiants et projet de 2e année, mais également nom utilisé par les équipes pédagogiques pour communiquer, en référence au robot du livre. Un « Marvin » se baladait également parfois lors des piscines, avec un challenge à la clef : les étudiants devaient deviner qui se cachait sous le costume du fameux robot déprimé !
Babel : projet de 2e année en c++, inspiré du Babelfish, petit poisson permettant de comprendre toutes les langues une fois introduit dans votre oreille.
Bistromathique : projet de calculatrice infinie, concluant la piscine de 1ère année. Le nom est une référence à un type de navigation dans l’ouvrage.
Note de -42 : marqueurs pour évaluer une tricherie (-21 pour un étudiant absent et -84 pour un vol de code).
Journée de la serviette : tous les étudiants venaient avec leur serviette le 25 mai, journée de la serviette (« Towel Day » en anglais), en hommage à Douglas Adams. La serviette de bain est en effet un outil indispensable pour tout autostoppeur galactique.
Ancrer la culture geek dans la pédagogie Epitech
Si Le Guide du voyageur galactique a significativement inspiré la pédagogie et les projets d’Epitech, les autres références ne sont pas en reste.
Harry Potter, Star Wars, World of Warcraft, Blade Runner, Pokemon, Marvel, Gotham City… « L’idée des thèmes est de créer de la solidarité et de l’identification chez les étudiants » : Axelle Ziegler, global academic director à Epitech, précise ainsi l’importance des références aux cultures geek ou mainstream au sein de la pédagogie de l’école. « L’enjeu pédagogique est de dépolariser les objectifs des étudiants. Ce décorum autour des activités pédagogiques est une forme de gamification pour que les projets soient réalisés plus naturellement, pas seulement conduits par la technique uniquement« .
Cette identification de groupe perdure ainsi par la suite, à l’instar d’une année où les étudiants étaient assignés aux maisons de l’univers de Harry Potter, référence particulièrement fédératrice.
Si ces clins d’œil ne sont pas une contrainte de la pédagogie, elles peuvent parfois surprendre (Ex : « Mon petit poney ») ; les références geek évoluant également, la culture « niche » d’hier s’avère aujourd’hui parfois « mainstream », à l’instar de l’univers « Pokemon ».
Johan, aujourd’hui Directeur pédagogique à Nancy se souvient de ses années étudiantes à Epitech : « Je me demandais en arrivant à Epitech : pourquoi on met en avant « 42 », qu’est-ce que ce chiffre vient faire là ? Les gens de ma génération étaient passionnés par la culture geek, Internet s’ouvrait. C’était fédérateur, car tout était lié à « 42 », un seul nombre permettait de fédérer. On nous expliquait cette référence comme la réponse à l’existence de la vie et de l’univers, et j’ai regardé ce qu’il en était ».
La machine ne peut pas répondre aux questions existentielles de la vie.
« Mais le plus intéressant selon moi, c’est que la réponse « 42 » donnée par un robot est révélatrice de l’informatique : on parle de plein d’aspects avec l’IA, mais ça reste l’homme qui contrôle la machine, on doit la nourrir. La machine ne peut pas répondre aux questions existentielles de la vie. Et aujourd’hui, il y a une transformation des métiers : l’homme ne doit pas se positionner de façon robotique, il doit être capable de s’adapter en évoluant, en étant force de proposition des améliorations du système « .
« L’évolution de ces références est importante pour personnaliser le parcours des étudiants. Nous ne sommes pas là pour accompagner tous les étudiants de la même façon, nous devons comprendre d’où ils viennent, où ils en sont. Si on mettait chaque année le même thème, on partirait du postulat que les étudiants ont tous la même identité. En changeant de thème, on crée cette identité Epitech. Ils se souviennent de leur thème et peuvent en reparler. Par exemple, comme la piscine est très marquante, mettre des thèmes sur des moments clefs joue beaucoup « .
« Les références créent une cohésion avec les codes, donnent un sentiment d’appartenance et une envie d’appartenir à ce groupe. Cela crée une différence. Tout le monde ne comprend pas toutes les références, mais elles incitent les gens à aller chercher pour mieux comprendre « .
Le mois du Guide du voyageur galactique by Epitech
Maintenant, vous en savez plus, même si vous ne savez pas encore tout.
Epitech vous donne donc rendez-vous durant tout le mois de juin pour continuer d’explorer la face cachée du Guide du voyageur galactique : suivez nous sur Instagram, Facebook, Twitter ou LinkedIn pour découvrir de nombreux fun facts et témoignages des équipes pédagogiques d’Epitech !
Et comme diraient les dauphins, avant la fin du monde : « Salut, et encore merci pour le poisson ! »