Après de longs mois d’une crise qui n’aura épargné personne – et dont on espère que le plus dur se trouve maintenant derrière nous –, toutes nos écoles ont enfin repris une vie normale, ou presque. Que cela fait du bien de voir les étudiants de retour ! Quel plaisir de voir à nouveau nos campus déborder de vie !
Mais si cette période sanitaire semblant parfois sans fin a poussé nos écoles à s’adapter, ces dernières n’en ont pas oublié pour autant de développer et d’introduire en parallèle de nouvelles approches, méthodes ou formations. Dans le dossier de ce 53e numéro, L’innovation fait sa rentrée, vous découvrirez ainsi une douzaine de nouveautés illustrant la puissante dynamique à l’œuvre dans nos écoles. Cette capacité à innover, marque de fabrique du Groupe IONIS, s’illustre aussi dans l’honneur que nous fait la prestigieuse NBA en devenant, pour la première fois de son histoire, partenaire d’un groupe d’enseignement supérieur en Europe. L’ISG Sport Business Management (BSM), Business School officielle de la NBA et 29e entité du Groupe IONIS, ouvrira ainsi ses portes à la prochaine rentrée pour former les futurs leaders de l’industrie du sport.
C’est toutefois sur un autre terrain que nous vous emmenons à l’occasion du Grand Entretien accompagnant cette rentrée tant attendue, en donnant la parole à Hubert Guillaud, rédacteur en chef d’InternetActu.net, l’un des principaux observateurs français de la transformation numérique. Son analyse, sans langue de bois, soulève de nombreux problèmes bien souvent méconnus du grand public. À commencer par le fait que nous soyons « arrivés à une échelle industrielle du numérique » nous plongeant de fait « dans une modalité de gouvernance par les systèmes techniques » où règnent des systèmes et algorithmes incompréhensibles pour la plupart d’entre nous. Savoir qui les contrôle et la manière dont ils sont conçus et exploités devrait pourtant être faire l’objet d’un débat public, de société. Pour l’invité de ce nouveau IONIS Mag, « le déploiement de la technologie oublie totalement de regarder son impact et ses valeurs. » Ainsi, « si la technologie est mise au service d’une exploitation plus intensive du monde, elle ne nous sauvera pas. »
C’est d’ailleurs pour prendre « en compte les impacts sociaux, sociétaux et environnementaux de leurs activités », que nos quatre écoles d’ingénieurs sont devenues des sociétés à mission, cet été. Une transformation qui formalise un mouvement déjà à l’œuvre depuis plusieurs années au sein de nos établissements. « C’est un engagement collectif qu’on va transfuser à l’ensemble de ceux qui font les écoles et les étudiants, qui seront associés à ces missions », comme l’explique Fabrice Bardèche, vice-président exécutif de IONIS Education Group. « Cela illustre notre volonté d’associer l’intérêt général à la démarche de l’école » qui place, encore fois, les étudiants au cœur du projet.
Bonne rentrée et bonne lecture !
Marc Drillech, directeur-général de IONIS Education Group