Dossier #45
L’école de la vie (associative)
Être étudiant, c’est avant tout choisir une orientation qui correspond à ses aspirations professionnelles, mais c’est aussi s’épanouir dans des activités riches et passionnantes. Pour cela, les étudiants du Groupe IONIS peuvent s’investir dans plus de 400 associations que comptent nos écoles et établissements. Solidarité, sport, musique, robotique, environnement… Les thématiques sont nombreuses et dépendent des projets que les élèves souhaitent porter, tandis que chaque nouvelle rentrée marque la naissance de nouvelles structures. Longtemps peu considérée dans l’enseignement supérieur, la vie associative occupe désormais une place centrale. Au point que la plupart des écoles du Groupe intègre l’engagement associatif dans leurs cursus et le valorisent.
« Une promesse faite aux autres
et à soi-même »
S’engager dans une association permet de rentrer dans la vie active par une grande porte, explique Georges Covo, responsable de la vie associative à l’ISG. On va être soi-même créateur de son propre projet ou acteur au sein d’une structure déjà existante. C’est, au fond, la découverte de ce qu’est la vie, avec ses hauts et ses bas, en sachant convaincre et se heurter à des difficultés. S’engager, peu importe la thématique, c’est une promesse faite aux autres et à soi-même de mettre en œuvre tous les moyens pour réussir un projet commun. Cela permet de développer la confiance en soi à travers l’échange et cet engagement construit le lien entre les femmes et les hommes à la base de notre société. S’engager, c’est la liberté d’entreprendre avec des responsabilités. La vie associative repose également sur la transmission avec des projets qui vivent depuis des décennies à l’école, comme ISG Rage qui, depuis 1986, a réalisé de nombreux projets humanitaires en Afrique, dont la construction d’une école. Bien évidemment cet engagement est un énorme atout sur un CV auquel les recruteurs sont très attentifs. Enfin, l’engagement dans une association est aussi un moyen de poursuivre ses rêves ou de développer une passion qui permet de nourrir sa vie personnelle, à côté de sa vie professionnelle qui ne fait pas tout ce qu’on est !
Un grand pas vers la vie
professionnelle
Au sein des écoles du Groupe IONIS, la vie associative est une composante centrale de la formation des étudiants. Elle peut ainsi être évaluée au même titre que les connaissances académiques, comme c’est le cas dans le Programme Grande École de l’ISG. En effet, s’occuper d’une association et la faire vivre, permet aux étudiants de travailler en équipe et de faire face à des problématiques proches du monde professionnel. « Intégrer une association, c’est manager ses équipes, gérer des budgets, négocier et savoir gérer les imprévus, souligne Éric Hamel, directeur de l’ISEG Strasbourg. Thomas Gausserand (ISG promo 2021) est président de LaBoite, une association-entreprise qui fait du conseil auprès des entreprises et permet aux étudiants d’être rémunérés. Lui-aussi voit la vie associative comme un véritable tremplin : « Cela apporte une certaine rigueur, un professionnalisme et une maturité certaine (…). On est encore étudiant, et pourtant, d’un coup, on doit prendre des responsabilités ».
S’engager pour changer le monde
Parmi les associations les plus plébiscitées par les étudiants figurent en tête les structures qui permettent de s’impliquer dans des missions solidaires, en France ou à l’étranger. Les exemples sont nombreux et on peut citer parmi eux IDÉES Madagascar (ESME Sudria). Lancée en 1994, elle permet à près de 70 étudiants de l’école d’améliorer la qualité de vie de la population malgache, plus particulièrement de la commune d’Alakamisy-Ambohimaha. Son action a bénéficié à plus de
25 000 habitants et permis la scolarisation de près de 900 élèves. Autre association emblématique, ISG Solidaire qui offre la possibilité aux étudiants parisien de l’ISG de s’investir, depuis de nombreuses années, dans différentes actions, comme des collectes de sang en partenariat avec l’Établissement français du sang, des levées de fonds et des ateliers de sensibilisation à la lutte contre le sida. Plus jeune mais tout aussi motivée, Episolidaire propose depuis deux ans étudiants du Campus Paris Kremlin-Bicêtre de l’EPITA et d’Epitech de s’engager pour les plus démunis, à travers des maraudes organisées dans le sud de la capitale en partenariat avec une boulangerie du quartier qui lui donne ses invendus. De son côté, ISEG Care propose de multiples actions dans les domaines éducatif et social, en partenariat avec des ONG et d’autres associations.
Faire évoluer
les mentalités
Parmi les nombreuses associations du Groupe, plusieurs portent en elles la volonté de changer certaines représentations. Avec plus de 500 adhérents en France et à l’étranger, E-mma by Epitech aussi : elle s’attèle à favoriser une plus grande mixité dans l’informatique et le numérique. Choisie par Femmes du Numérique (Syntec Numérique) pour accompagner la féminisation de ces secteurs, elle organise régulièrement des conférences, des ateliers, des hackathons ou des journées de sensibilisation. Même combat pour Synergie (EPITA) qui travaille à informer les jeunes filles sur les possibilités de carrières dans l’informatique et faire tomber les stéréotypes qui les briment encore trop souvent. Ces clichés, Sudriettes (ESME Sudria) à Lyon et Paris, les combat également et encourage les filles à s’orienter vers l’ingénierie et le monde scientifique, via des rencontres dans les lycées ou lors des journées portes ouvertes de l’école et des salons étudiants. Dans un autre registre, Epiqueer, association LGBT+ (EPITA et Epitech), encourage à l’ouverture et la prise de parole sur les questions de genres, comme Symbioz de Sup’Biotech.
Se rapprocher
des entreprises
Plusieurs structures permettent aux entreprises d’être accompagnées par les étudiants dans le cadre de missions de conseil ou de projets. C’est le cas de Taker (Epitech) qui propose aux entreprises depuis 2014 de les aider dans leurs problématiques informatiques. Parmi ses clients, des startups mais aussi de très gros groupes comme TF1, Engie, Total ou Sony Music. En 2019, Taker a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 450 000 €. Junior-Conseil ESME propose quant à elle aux étudiants de l’ESME Sudria diverses missions rémunérées. Comme le souligne sa présidente Camille Quinio (ESME Sudria promo 2023), « c’est un vrai plus pour son CV et la garantie de pouvoir développer de nouvelles compétences, notamment en matière de management, de communication, etc. Elle permet de multiplier les expériences, d’appliquer ses connaissances et, surtout, de mettre un premier pied dans la réalisation de projet dans le monde professionnel : on apprend des autres autant que l’on apprend sur soi-même ! » Des missions, SB’Consult (Sup’Biotech) en propose également depuis 2011, de façon pionnière dans le secteur des biotechnologies. ISG Junior Études intervient aussi bien dans l’étape de création d’entreprise, la stratégie, le marketing et la communication, ou encore Cristal (EPITA) active depuis 1989.
Faire vivre
sa passion
Avec plus de 400 associations, les étudiants peuvent cultiver leur(s) passion(s), aussi différentes soient-elles. La variété des thématiques est énorme, qu’il s’agisse de musique avec Au’r Kestra (Sup’Biotech), Ultrason (ESME Sudria), Soul of Sound, Unisson ou Unplug (EPITA), de cuisine et de dégustation avec Les Franchouillards (ESME Sudria) et Tech My Wine (Sup’Biotech), ou même de robotique, d’aéronautique et d’innovation avec Sudriabotik (ESME Sudria), POC (Epitech), IPSA Vega, Aéro IPSA, IPSA Flight, ou encore Evolutek (EPITA, IPSA, Sup’Biotech et Epitech). D’autres structures proposent des activités autour de l’art et la culture, comme Baz’Art (ISEG Lille), ISEG en Scène (Lyon) ou les nombreux Bureaux des Arts présents dans de nombreuses écoles.
iGEM IONIS,
la transdisciplinarité en action
Depuis 2015, cette association permet à des étudiants issus de différentes écoles du Groupe (principalement de Sup’Biotech, mais aussi de l’EPITA, d’Epitech, de l’IPSA, de IONIS STM, d’e-artsup et de l’ESME Sudria), évoluant dans des univers différents et complémentaires de concourir à l’International Genetically Engineered Machine Competition (iGEM), le plus grand concours étudiant au monde dédié à la biologie de synthèse. Celui-ci est organisé depuis plus d’une dizaine d’années par le MIT à Boston. En 2015, 2016 et 2017, l’équipe a décroché une médaille d’or. Cette année, la nouvelle équipe y présentera Bactail, un projet innovant pensé pour lutter contre l’antibiorésistance des bactéries, un problème qui pourrait tuer jusqu’à 10 millions de personnes d’ici 2050. Pour l’édition 2020, l’iGEM se déroulera en ligne du 14 au 22 novembre.
Animer la vie étudiante
Chaque année et dans chaque école, des élections permettent aux étudiants de désigner une liste en charge d’animer la vie étudiante. C’est le rôle du Bureau des Étudiants (BDE), au cœur de l’ADN de l’école. Celui-ci fédère les promotions autour de temps forts qui laisseront de beaux souvenirs aux étudiants : rencontres, soirées, gala… À l’ISEFAC Lille, le LAB organise toute l’année des événements professionnels : opportunités de stages ou d’emploi, développement du réseau, rencontres, ateliers… Comme le Bureau des Sports qui permet de pratiquer une activité physique en marge des cours et participe au rayonnement de l’école dans différentes compétitions. Plusieurs établissements possèdent ainsi des associations totalement dédiées à un sport, comme ISG Jump pour l’équitation ou Trace Directe (ESME Sudria) qui organise des séjours à la montagne.
Une vie associative en perpétuel renouvellement
