Dossier #44

Pédagogie : nouvelles tendances, nouvelles approches

À chaque rentrée, les écoles et entités du Groupe IONIS innovent : nouveaux cours, cursus repensés, méthodes pionnières… Cette culture du changement et cette appétence pour la transformation ont d’ailleurs permis à chacune d’elles de faire face à la crise durant ces longs moins, accélérant et amplifiant un mouvement de dématérialisation déjà amorcé il y a plusieurs années. Mais au-delà des considérations techniques, l’innovation sert avant tout à faire profiter les étudiants des meilleurs enseignements en phase avec les nouveaux besoins et les dernières tendances. Découvrez 10 nouveautés installées lors de cette nouvelle rentrée.

Le biomimétisme comme source d’inspiration

Déjà spécialisée dans l’impression 3D, l’ESME Sudria Lille s’est logiquement intéressée au biomimétisme, « guidée par la recherche de formes inspirées du vivant particulièrement adaptées à cette technique de fabrication, explique Johan Verstraete, directeur de l’école et de l’innovation pédagogique du 1er cycle. Nous trouvions que c’était un terrain propice réintroduire le vivant et les notions d’écosystèmes dans nos parcours tournés vers le numérique. Des exemples comme le bec du martin-pêcheur qui a servi à designer le nez d’un train pour éviter les perturbations et faire des économies d’énergie. Cela leur parle plus qu’un cours de biologie classique. » L’école est ainsi devenue partenaire opérationnelle du Ceebios, le centre d’études et d’expertises dédié au déploiement du biomimétisme en France. Elle participe à des actions concrètes dans les Hauts-de-France, a monté un module d’initiation sur le sujet dans son Parcours Innovation et organisé plusieurs conférences, y compris dans d’autres établissements. Cette année, elle est devenue partenaire de la Biomim’expo, aux côtés de Sup’Biotech.

L’école a à cœur de faire évoluer ses projets en étant responsables vis-à-vis des enjeux environnementaux. Le biomimétisme est une bonne façon de sensibiliser nos futurs ingénieurs à ces questions. Pour aller plus loin, nous avons créé un cours sur le sujet pour nos 3es années du Parcours Biotech et Santé orienté sur les dispositifs médicaux. Cela va compléter leur cursus et leur donner cette faculté d’aller chercher des solutions innovantes et responsables dans le vivant

Le Bachelor
Naviguant technique, une exclusivité en
France

Si l’IPSA forme des futurs professionnels qui prendront part à la conception et la construction des avions, l’école propose désormais un cursus permettant aux étudiants de suivre la formation théorique de l’ATPL (Airline Transport Pilot Licence), la licence européenne de pilotage de plus haut niveau. En effet, la spécialisation « Navigant technique et exploitation aéronautique » intègre l’enseignement de 750 heures de cours ATPL théorique à la formation technique du Bachelor de l’école, en partenariat avec l’école d’aviation Aéropyrénées. À l’issue de ce parcours, les étudiants bénéficient du titre Bachelor et de l’ATPL, et peuvent poursuivre avec la partie pratique de la formation de pilote de ligne. La partie théorique de l’ATPL comporte 14 certificats : droit aérien, cellules et systèmes, instrumentation, performances du vol, météorologie, radio navigation, mécanique du vol… L’IPSA est la seule école en France à proposer un tel dispositif.

Sécuriser l’intégration
professionnelle des diplômés

« Face aux effets durables de la crise actuelle et de ses conséquences sur la vie des entreprises et de leurs marques, nous avons décidé d’agir vite et fortement pour aider nos jeunes diplômés en créant ce programme gratuit et novateur autour de l’insertion professionnelle », expliquait Adrienne Jablanczy, directeur général de l’ISEG, en juillet lors du lancement d’ISEG UP. Ce dispositif innovant d’accompagnement, déployé sur les sept campus de l’école, repose sur une cryptique : un coaching individuel (assuré par des professionnels certifiés pour la recherche d’emploi), des ateliers en équipe tous les 15 jours pour renforcer ses compétences (outils digitaux, SEO, brand content, data marketing, Design Thinking…), ainsi que des webinars sur les évolutions et les mutations des métiers. En effet, ces derniers sont en proie à de profonds changements et ces rendez-vous permettent de mieux saisir ces évolutions et les attentes des entreprises. Pour cela, l’école invite régulièrement des professionnels reconnus de la communication, du marketing et du commerce. Parmi eux, Mercedes Erra (fondatrice-présidente de BETC et présidente exécutive d’Havas Worldwide), Frédéric Bedin (président du directoire de Hopscotch Groupe), ou encore Thierry Libaert (conseiller au Comité économique et social européen, vice-président de La Fabrique écologique, président de l’Académie des controverses et de la communication sensible).

Atelier, un nouvel espace
collaboratif dédié à la culture technologique

Epitech Paris vient d’inaugurer un nouveau lieu d’échange permettant à ses étudiants de s’initier à la recherche technologique et à la réalisation de projets dans l’IT et la deep tech. Atelier rassemble ainsi des experts de l’école, des chercheurs et des professionnels autour de thématiques aussi diverses que la cybersécurité, l’intelligence artificielle, le big data et bien d’autres encore. D’un côté, les professionnels peuvent s’appuyer sur les compétences étudiantes pour la résolution de problématiques technologiques très poussées, et de l’autre, les étudiants peuvent plancher sur des véritables cas concrets d’entreprises. « Nous voulons faire du technique sur des projets à long terme, pas de l’innovation rapide, explique Martin Van Laere, responsable d’Atelier. Nous souhaitons retourner aux bases d’Epitech, c’est-à-dire, faire du concret, de la technologie pour la technologie ! » L’objectif est ainsi de diffuser une culture technologique, en complément des activités de l’Epitech Innovation Hub, entièrement dédié à l’innovation. Et pousser les étudiants à aller encore plus loin dans leurs expertises en utilisant les compétences apprises en cours pour travailler sur des projets précis.

Quand
l’accompagnement
de startups s’adapte à la crise

Depuis sa création en 2016, IONIS 361 propose un accompagnement sur-mesure aux jeunes pousses qui le rejoignent. Naturellement, l’incubateur s’est appuyé sur cette agilité et la cartographie détaillée des besoins de ses startups pour adapter ses programmes à la crise, et ce dès le début du confinement. « Cela s’est fait très simplement, détaille Marie-Laure Idée, responsable de l’incubateur parisien. Nous avons tout orienté dans un mode de gestion de crise : au lieu de travailler sur une vision à cinq ans, notre horizon est désormais à deux mois. » En particulier sur la partie financement, développement de l’activité et communication. Si les startups bâties autour de technologies peu innovantes et celles qui vivent sur les montages financiers sont les principales touchées, les entreprises de IONIS 361 ne connaissent pas la crise. Car celles-ci reposent sur de profondes innovations ou de véritables projets commerciaux. Et toutes celles accompagnées pour cette 5e saison ont validé leur dossier de financement avec Bpifrance en un temps record. En parallèle, l’incubateur a retravaillé avec elles l’ensemble de leurs campagnes commerciales et de communication.

Notre atout, c’est justement d’avoir un programme fait pour absorber ce genre de crise. Notre raison d’être est par essence de n’être esclave d’aucun dogme.

Quatre nouveaux bachelors autour de l’énergie et du numérique pour se former aux nouveaux enjeux

Bien que l’école forme des ingénieurs généralistes, la pédagogie de l’ESME Sudria repose sur deux piliers : l’énergie et le numérique. Dans cette optique, l’école lance cette année quatre nouveaux bachelors sur ses campus parisiens et bordelais. Le premier, le Bachelor Ingénierie des Smart Buildings (Paris), associe l’énergie à un domaine qui, à l’heure actuelle, compte parmi les principaux consommateurs d’énergie : le bâtiment. Il vise à faire de l’optimisation énergétique pour les bâtiments. Le deuxième, le Bachelor Ingénierie des transports éco-intelligents (Paris), en partenariat avec l’IPSA forme aux technologies avancées au service de la mobilité tout en intégrant les impacts sur le marché de l’énergie et l’émergence de nouvelles organisations économiques et sociétales qui vont accompagner cette transition vers les transports du futur. Le troisième, le Bachelor Ingénierie IoT et Cybersécurité (Paris), en partenariat avec l’EPITA, s’intéresse aux objets connectés et leur développement dans les années à venir. Il forme aux fondamentaux de ces nouvelles technologies offrant à ces diplômés la capacité de répondre directement aux besoins des entreprises ou d’approfondir leur expertise. Le quatrième, le Bachelor en Systèmes Aéronautiques (Bordeaux) avec l’IPSA, a été créé par l’école pour répondre aux besoins des acteurs de cet écosystème important dans la région bordelaise. Ces quatre sont tous développés avec l’apport de partenaires entreprises, comme Vinci Energie, Engie Ineo, Eiffage Energie ou encore Bouygues Energie et construits en lien avec d’autres écoles d’ingénieurs du Groupe IONIS.

Se former à l’informatique
quantique

Enjeu d’avenir, nouveau paradigme… L’informatique quantique constitue un « virage technologique que la France ne ratera pas », comme l’appelait le rapport remis à plusieurs membres du gouvernement en ce début d’année. Conscient de cette révolution qui arrive, Epitech Lyon a proposé dès cette année un premier séminaire pour s’initier au sujet et donner accès à ses étudiants à des CPU quantiques, des composants peu communs. Ouvert nationalement à tous les 5es années de l’école, il était animé par le consultant Bruno Fedrici. L’initiative a si bien fonctionné qu’elle va être reconduite l’année prochaine et se poursuivre sous la forme de deux modules pour les 4es années, avec un enseignement en anglais. Bien que la révolution quantique mette plusieurs années à essaimer, elle constitue d’ores et déjà un enjeu de taille pour les futurs professionnels formés par Epitech. Et un sujet d’avenir auquel s’intéressent les principaux acteurs du secteur comme Google ou IBM.

Des stages dans le cadre de causes humanitaires, sociétales et environnementales

Pour donner encore plus de sens au parcours de ses étudiants souhaitant s’investir dans des causes humanitaires, sociétales et environnementales, l’ISEG leur donne désormais la possibilité d’effectuer leurs stages de fin d’année académique, de la 1re à la 5e, dans ces différents cadres. « Face à la situation de crise sanitaire et économique internationale que nous traversons, en tirer les premières leçons pour notre institution consiste à encourager et à promouvoir les comportements citoyens de nos étudiants », expliquait Adrienne Jablanczy, directeur général de l’ISEG lors de l’annonce de ce nouveau dispositif. Cet engagement associatif, qui permet le développement des qualités humaines de l’étudiant mais aussi de ses aptitudes à la responsabilité et à l’initiative, sera validé par l’école au même titre qu’une expérience professionnelle.

Des pitchs pour mieux appréhender l’inconnu

Dans le cadre de Moonshot – un programme de deux semaines pour accompagner les 3es années vers leur futur projet de fin d’études, l’Epitech Innovative Project (EIP) –, les étudiants doivent pitcher chaque jour sur un thème différent. Epitech Lillev a décidé d’imposer à ses élèves, à chaque intervention, une structure différente sortant des schémas classiques : un pitch éclair en une minute, l’obligation de présenter une vidéo ou que tous les membres de l’équipe interviennent, une présentation théâtrale… « Le but est de le faire sortir de leur zone de confiance et que toute l’équipe prenne la parole, explique Jean-Baptiste Caignaert, directeur pédagogique d’Epitech Lille. Car trop souvent, c’est le même étudiant, déjà à l’aise à l’oral, qui intervient à chaque reprise. L’objectif est aussi de les mettre en condition pour leur future carrière professionnelle. Car au-delà des présentations classiques, ils peuvent faire des rencontres inattendues, dans n’importe quel contexte et n’avoir que quelques secondes pour se mettre en avant. Il faut qu’ils soient clairs et efficaces. L’exercice est aussi une manière pour eux de gagner en confiance et progresser, d’autant plus qu’ils assistent à tous les pitchs (plus d’une centaine). En leur laissant carte blanche, nous avons eu des résultats bluffants ! »

Devenir un spécialiste de la marque et de l’économie responsable

Pour cette nouvelle rentrée et afin de compléter son panel de MSc et MBA dans diverses spécialisations (Finance & Digital Transformation, RH, Marketing, Food Tech, Sport Business, …), l’ISG lance deux nouveaux programmes : un MSc « Territoire de marque & Brand Content » et un MBA « Économie collaborative, durable et RSE ». La première formation, un MSc de 24 mois, répond à la nécessité pour les futurs managers de maîtriser toutes les formes du contenu (texte, vidéo et audio) et du référencement, tout en gardant une vision économique avec la nécessité de créer du chiffre d’affaires. La seconde, un MBA de 18 mois, permet de former des professionnels capables de prendre en compte l’impact social et environnemental de l’activité économique de l’entreprise : référence ou rejet, réputation, business et croissance, performance en bourse, image de la marque employeur…. Des enjeux qui font de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), un véritable levier de valorisation de la marque. Et la transformer en une culture d’entreprise qui soit déclinée dans toutes les fonctions.

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